Mot de la directrice artistique
Dès l’automne 2024, le TNM dévoilera ses nouveaux atours qui lui permettront de confirmer à nouveau son statut de grande maison de théâtre ouverte sur de nouveaux mondes. La programmation de la saison prochaine se veut rassembleuse, ponctuée de fêtes et de réjouissances qui vont se déployer dans des espaces modernisés, accueillants, lumineux, ouverts sur la cité. Le nouveau TNM se veut également un lieu d’innovation artistique, de recherche, d’audace. La salle Réjean‑Ducharme, véritable joyau brillant de tous ses feux en façade du nouveau théâtre, sera dédiée à l’avant‑garde pour les artistes émergent·es issu·es de la diversité culturelle et des peuples autochtones. ⯊ Un lieu rêvé comme une agora où les artistes entretiendront avec vous un dialogue vivant qui, comme le disait ce cher Socrate, se doit d’être un exercice de partage dans le respect de la pensée de l’autre. ⯊ Concevoir une saison, c’est pointer le regard sur l’invisible afin de le matérialiser sans se laisser infléchir. Cette pensée m’a guidée pendant toutes ces années passées à la barre du TNM. Il y a une telle passion et une telle imagination qui guident les démarches des créatrices et des créateurs que c’est le rôle du TNM de les révéler sans compromis, en érigeant des ponts entre différentes écoles de pensée, en favorisant la diversité des langages. ⯊ D’ici à ce que nous célébrions ensemble l’inauguration de ce nouvel espace de création, j’aimerais souligner plusieurs grandes premières comme la présentation du fabuleux roman d’Anaïs Barbeau‑Lavalette, La femme qui fuit avec Alexia Bürger qui s’affirme de plus en plus comme l’une des metteuses en scène les plus inspirantes de sa génération. Suivront de près Émilie Monnet qui porte brillamment la cause de la parole des communautés autochtones, ainsi que Michel Jean et son arrière-grand-mère Almanda révélée dans le roman Kukum. Dans ces deux œuvres inédites, on retrouve la force du récit collectif, puisque les deux mêleront chants choraux et narration d’une fuite vers la liberté, la reconnaissance ; une fuite vers la vie. ⯊ L’œuvre imposante de Michel Marc Bouchard a laissé sa marque dans le paysage dramaturgique et plus particulièrement au TNM qui lui offre depuis plusieurs saisons un espace et du temps de liberté créatrice. Une fête d’enfants, nouvelle création qui sera mise en scène par le talentueux Florent Siaud, se construit autour d’un assemblage de souvenirs et d’impressions embrumées qui, mis ensemble, dévoilent la vérité. Autre première au TNM en 2025 : Classique(s), une œuvre quasi collective menée par un maître de troupe incomparable, Mani Soleymanlou. Avec Fanny Britt à l’écriture et en compagnie de sa famille théâtrale, il posera la question de la nécessité des classiques dans un monde en feu, en déjouant habilement ses codes et ses rouages. ⯊ En clôture de saison, le Théâtre du Trident et le TNM uniront leurs forces et entoureront Didier Lucien comme metteur en scène du grand drame shakespearien Othello, rarement présenté sur les scènes québécoises. Pour sa première mise en scène au TNM, Didier Lucien entend chorégraphier une fête décadente avec une distribution imposante. ⯊ La programmation 2024‑2025 est venue du désir de nous réunir pour célébrer la parole, découvrir d’autres mots pour traduire les réalités actuelles, d’inviter des artistes de différentes cultures à partager la riche expérience de leur passé et de leur présent. Elle s’articule autour de la volonté du TNM de rassembler des acteurs et des actrices qui posent un regard neuf sur les textes fondateurs, porteurs d’un savoir précieux, et sur les créations d’aujourd’hui qui deviendront des classiques de demain. ⯊ Cher public, votre émerveillement a nourri le mien pendant toutes ces années! Je ne trouverai jamais assez de mots pour vous remercier, mais le cœur, lui, peut exprimer sans mot toute mon admiration et ma reconnaissance !
Mot de la directrice artistique
Dès l’automne 2024, le TNM dévoilera ses nouveaux atours qui lui permettront de confirmer à nouveau son statut de grande maison de théâtre ouverte sur de nouveaux mondes. La programmation de la saison prochaine se veut rassembleuse, ponctuée de fêtes et de réjouissances qui vont se déployer dans des espaces modernisés, accueillants, lumineux, ouverts sur la cité. Le nouveau TNM se veut également un lieu d’innovation artistique, de recherche, d’audace. La salle Réjean‑Ducharme, véritable joyau brillant de tous ses feux en façade du nouveau théâtre, sera dédiée à l’avant‑garde pour les artistes émergent·es issu·es de la diversité culturelle et des peuples autochtones. ⯊ Un lieu rêvé comme une agora où les artistes entretiendront avec vous un dialogue vivant qui, comme le disait ce cher Socrate, se doit d’être un exercice de partage dans le respect de la pensée de l’autre. ⯊ Concevoir une saison, c’est pointer le regard sur l’invisible afin de le matérialiser sans se laisser infléchir. Cette pensée m’a guidée pendant toutes ces années passées à la barre du TNM. Il y a une telle passion et une telle imagination qui guident les démarches des créatrices et des créateurs que c’est le rôle du TNM de les révéler sans compromis, en érigeant des ponts entre différentes écoles de pensée, en favorisant la diversité des langages. ⯊ D’ici à ce que nous célébrions ensemble l’inauguration de ce nouvel espace de création, j’aimerais souligner plusieurs grandes premières comme la présentation du fabuleux roman d’Anaïs Barbeau‑Lavalette, La femme qui fuit avec Alexia Bürger qui s’affirme de plus en plus comme l’une des metteuses en scène les plus inspirantes de sa génération. Suivront de près Émilie Monnet qui porte brillamment la cause de la parole des communautés autochtones, ainsi que Michel Jean et son arrière-grand-mère Almanda révélée dans le roman Kukum. Dans ces deux œuvres inédites, on retrouve la force du récit collectif, puisque les deux mêleront chants choraux et narration d’une fuite vers la liberté, la reconnaissance ; une fuite vers la vie. ⯊ L’œuvre imposante de Michel Marc Bouchard a laissé sa marque dans le paysage dramaturgique et plus particulièrement au TNM qui lui offre depuis plusieurs saisons un espace et du temps de liberté créatrice. Une fête d’enfants, nouvelle création qui sera mise en scène par le talentueux Florent Siaud, se construit autour d’un assemblage de souvenirs et d’impressions embrumées qui, mis ensemble, dévoilent la vérité. Autre première au TNM en 2025 : Classique(s), une œuvre quasi collective menée par un maître de troupe incomparable, Mani Soleymanlou. Avec Fanny Britt à l’écriture et en compagnie de sa famille théâtrale, il posera la question de la nécessité des classiques dans un monde en feu, en déjouant habilement ses codes et ses rouages. ⯊ En clôture de saison, le Théâtre du Trident et le TNM uniront leurs forces et entoureront Didier Lucien comme metteur en scène du grand drame shakespearien Othello, rarement présenté sur les scènes québécoises. Pour sa première mise en scène au TNM, Didier Lucien entend chorégraphier une fête décadente avec une distribution imposante. ⯊ La programmation 2024‑2025 est venue du désir de nous réunir pour célébrer la parole, découvrir d’autres mots pour traduire les réalités actuelles, d’inviter des artistes de différentes cultures à partager la riche expérience de leur passé et de leur présent. Elle s’articule autour de la volonté du TNM de rassembler des acteurs et des actrices qui posent un regard neuf sur les textes fondateurs, porteurs d’un savoir précieux, et sur les créations d’aujourd’hui qui deviendront des classiques de demain. ⯊ Cher public, votre émerveillement a nourri le mien pendant toutes ces années! Je ne trouverai jamais assez de mots pour vous remercier, mais le cœur, lui, peut exprimer sans mot toute mon admiration et ma reconnaissance !