Michel Jean


Né à Alma en 1960, Michel Jean est issu de la communauté de Mashteuiatsh au Saguenay/Lac-Saint-Jean au Québec. Chef d’antenne, animateur, reporter d’enquête et écrivain, il détient une maîtrise en histoire de l’Université du Québec à Montréal et œuvre dans le milieu du journalisme depuis 1985.

Son expérience de reporter lui inspire son premier livre, Envoyé spécial (Stanké, 2008) ainsi que certains de ses autres romans, Un monde mort comme la lune (Éditions Libre Expression, 2009) et Tsunamis (Éditions Libre Expression, 2017). Ses origines innues sont abordées dans son livre Elle et nous (Éditions Libre Expression, 2012) et mise de l'avant à travers l’histoire de sa grand-mère Jeannette Siméon. Dans Le vent en parle encore (Éditions Libre Expression, 2013), l'auteur traite des pensionnats autochtones et nous sensibilise aux enjeux autochtones. Son roman intitulé Kukum (Libre Expression, 2019) reçoit, en 2020, le prix littéraire France-Québec et est finaliste au prix Jacques-Lacarrière. En octobre 2021, il publie son huitième roman Tiohtiá:ke qui aborde la question de l’itinérance autochtone en milieu urbain.

Actif sur la scène littéraire, il codirige le recueil de nouvelles Pourquoi cours-tu comme ça ? (Stanké, 2014). Il assure également la direction de Amun (Stanké, 2016) faisant appel à dix autrices et auteurs des Premières Nations et qui sera réédité en France ainsi que de Wapke (Stanké, 2021). Ses livres sont également traduits en anglais, en espagnol ainsi qu'en allemand. En 2023, son roman, Qimmik, évoque la sédentarisation forcée des inuit dans les années 1950-60 et le génocide des chiens nordiques.