Intégration des œuvres d’art au TNM


Découvrez les œuvres d'art installés au TNM dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments.

L’horizon vertical - Richard Purdy


1997

Cette sculpture en acier, en bronze, en peinture et en terre cuite est la porte d’entrée vers la salle Gascon-Roux.

Richard Purdy a fait des études au Nova Scotia College of Art and Design de Halifax, puis une maîtrise en arts à Villa Schifanoia Badia Fiesolana de Florence, en Italie et a obtenu un doctorat en études et pratiques des arts à l’UQAM en 2000. En 1991, Richard Purdy fonde Les Industries Perdues. Le collectif réalise 19 projets en art public, dont des œuvres pour l’Organisation des Nations Unies, la Ville de Québec, la STCUM, le Cirque du Soleil, Télé-Québec, le Cégep Ahuntsic, le Théatre du Nouveau Monde, l’Usine « C » de Carbone 14, l’UQAM et la place Gérald-Godin, devant le métro Mont-Royal à Montréal. L’artiste a participé à plus d’une centaine d’expositions, solos et collectives, présentées en France, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Allemagne, en Australie et, bien sûr, au Québec et au Canada.

Aura - Dominique Blain


2011

Intégration d’une œuvre lumineuse dans le caisson circulaire du hall du théâtre. La composition harmonieuse, à la fois symétrique et organique, rappelle celle des grands lustres des théâtres d’époques. Un décagone dont la composition ressemble étrangement à celles des vitraux de certaines cathédrales et aux coupoles de lieux sacrés, qui se voulaient l’expression universelle du ciel et de l’infini. Ce qui se dessine dans cette boîte lumineuse est en fait une interprétation de la coupe de l’ADN humain.

Dominique Blain vit et travaille à Montréal. Elle a exposé dans plusieurs villes nord-américaines et européennes ainsi qu’en Australie. Trois expositions rétrospectives majeures lui ont été consacrées : au Royaume-Uni (à Belfast, Londres, Édimbourg, Newcastle et Cambridge) en 1997-1998, au Musée national des beaux-arts de Québec en 1998 et au Musée d’art contemporain de Montréal en 2004. Au Québec, elle a entre autres participé à trois éditions des Cent jours d’art contemporain et a présenté ses œuvres à la Galerie de l’UQAM, à la Galerie de l’Université de Sherbrooke, au Musée régional de Rimouski et au Musée d’art de Joliette.

Qui parle pour le monde ? - Trevor Gould


2023

Trevor Gould a créé pour le TNM une grande sculpture figurative de trois mètres reposant sur une base en forme de boite placée sur la nouvelle terrasse érigée sur le toit de l’immeuble, orientée vers le quartier des spectacles. Coulée dans l’aluminium poli polychrome, cette figure vise à proposer une apparition venue du futur.

Le titre Qui parle pour le monde ? est une question rhétorique ouverte à l’interprétation. Elle peut se comprendre de deux manières possibles. La première renvoie au TNM en tant qu’espace culturel où s’exprime la société. La deuxième est plus ouverte et reliée au contexte social actuel et soulève la question de la responsabilité du monde en termes plus généraux, par exemple les enjeux écologiques et l’avenir de l’humanité. Une manière de comprendre la composition serait de la voir comme une métaphore de l’expression anglaise « to stand on a soapbox », qui signifie que la caisse à savon en question est une tribune improvisée pour quiconque souhaite prononcer un discours afin d’exprimer gratuitement son opinion en public. On peut imaginer que l’œuvre, rejoint les citoyennes et citoyens de Montréal. Vue de la rue, elle suscite la curiosité. Quoi ? Suivi de : Pourquoi ?

Misant sur la forme abstraite de la base comme contour, celle-ci est dédoublée et rattachée au coin de l’immeuble, non pas comme forme tridimensionnelle, mais comme trace de l’ombre qu’elle projette. Cette forme agit comme déclencheur visuel qui s’ajoute à la nature dynamique de la composition dans son ensemble.

Trevor Gould (né en 1951), originaire de Johannesburg, en Afrique du Sud, vit et travaille à Montréal, où il a longtemps été professeur de sculpture à l'Université Concordia. En 2003, il a également occupé le poste de "Stiftungs Professor" à la Hochschule für Gestaltung d'Offenbach-sur-le-Main, en Allemagne. Gould est titulaire d'un diplôme d'enseignement en art du Johannesburg College of Art, d'un baccalauréat en sociologie/psychologie de l'Université UNISA d'Afrique du Sud et d'une maîtrise axée sur la sculpture canadienne contemporaine de l'Université Carleton à Ottawa.