Salomé Leclerc
© Camille Gladu-Drouin
Salomé Leclerc
© Camille Gladu-Drouin

Salomé Leclerc


Dans une petite maison encerclée de forêt, dix ans à peine, assise derrière une batterie et déjà elle trouvait son rythme. Dans ce même foyer familial entouré de sapins, d’érables et de cerisiers tardifs, l’adolescente plaquait quelques accords sur sa guitare et fabriquait ses premières chansons. De bricolage en mélodie, abordant la poésie comme de l’artisanat, elle a inventé sa musique, s’en est fait un métier. Lorsqu’il est question de création, elle se promène jusqu’au bout des terres pour explorer, sans s’imposer de limites, le clair-obscur d’un folk alternatif qui peut prendre en concert des élans rock. Salomé Leclerc est cette autrice-compositrice-interprète qui laisse délicatement une marque caractéristique, musicienne de talent et travaillante, ses quatre albums sont successivement salués par la critique. Ainsi, au fil du temps paraitront Sous les arbres (2011), 27 fois l’aurore (2014), Les choses extérieures (2018) et Mille ouvrages mon cœur (2021). Salomé récoltera de nombreuses nominations pour ses disques. Au cours de sa carrière, elle est nommée à l’ADISQ une dizaine de fois (notamment dans les catégories Album de l’année ou Choix de la critique, Réalisatrice et Auteure-compositrice de l’année). Elle est entre autres récipiendaire des prix Félix-Leclerc, Charles-Cros, Rapsat-Lelièvre et Espoir FEQ. Elle a fait le tour du Québec et quelques allers-retours en Europe. Sur scène, elle se sent à sa place, le public devient un point d’ancrage, une forêt rassurante. C’est (presque) la première fois qu’elle sera musicienne dans une œuvre théâtrale et elle s’en réjouit. Ce sera inspirant d’observer le talent des actrices et des acteurs se déployer, de faire partie d’un nouveau tout. Une parenthèse exaltante, une bouffée d’air, avant de retrouver ses cahiers et son studio pour créer la suite !