CHANTIER DE LA CRÉATION AU FÉMININ dou
2019
Lorraine Pintal, qui soutient depuis toujours l’écriture des femmes, prend l’engagement d’un chantier sur la création au féminin afin que cette parole, puissante et diversifiée, mais trop rare, qui se fait entendre de manière épisodique depuis plus de 40 ans au TNM, puisse s’épanouir dans toute son amplitude. Sous les ères Roux et Reichenbach, cette dramaturgie s’est déployée essentiellement à travers les voix contrastées et souvent radicales d’autrices québécoises : collectif féministe (La nef des sorcières), Denise Boucher (Les fées ont soif), Jovette Marchessault (La saga des poules mouillées), Jeanne-Mance Delisle (Un reel ben beau ben triste), Michelle Allen (La passion de Juliette), auxquelles se joignent les écrivaines britannique et française : Caryl Churchill (Cul de sac au 7e ciel) et Marie Cardinal (La Médée d’Euripide). En 1999, la directrice artistique invite Brigitte Haentjens à mettre en scène Marie Stuart de l’autrice italienne Dacia Maraini, un spectacle magistral où brillaient de tous leurs feux Anne-Marie Cadieux et Pascale Montpetit. Puis, Lorraine Pintal adapte et dirige Une adoration de la romancière et essayiste Nancy Huston, qu’elle retrouvera quelques années plus tard autour de la création de son premier texte pour le théâtre, Jocaste reine. S’ajoutent à cette impressionnante anthologie, La petite pièce en haut de l’escalier de Carole Fréchette, L’imposture d’Evelyne de la Chenelière, Le dieu du carnage de Yasmina Reza, La détresse et l’enchantement de Gabrielle Roy, Fleuve de Sylvie Drapeau, Lysis de Fanny Britt et Alexia Bürger, ainsi que La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette et Sarah Berthiaume. Le regard qu’elles posent sur le monde est empreint de force et de sensibilité, d’audace et d’originalité.
La saga des poules mouillées de Jovette Marchessault, m.e.s. Michelle Rossignol, 1980-1981
Andrée Lachapelle, Amulette Garneau, Charlotte Boisjoli, Monique Mercure, © André Le Coz
Jocaste reine de Nancy Huston, m.e.s. Lorraine Pintal, coproduction TNM/ Théâtre de la Bordée, 2012-2013
Marianne Marceau, Louise Marleau, Maryse Lapierre, © Nicola-Frank Vachon
L’Imposture d'Evelyne de La Chenelière, m.e.s. Alice Ronfard, 2009-2010
Violette Chauveau (centre), © Yves Renaud
Fleuve de Sylvie Drapeau, m.e.s. Angela Konrad, 2019-2020
Marion Vigneault, Sylvie Drapeau, Karelle Tremblay, © Yves Renaud
LE TNM DE LORRAINE PINTAL
CHANTIER DE LA CRÉATION AU FÉMININ dou
2019
Lorraine Pintal, qui soutient depuis toujours l’écriture des femmes, prend l’engagement d’un chantier sur la création au féminin afin que cette parole, puissante et diversifiée, mais trop rare, qui se fait entendre de manière épisodique depuis plus de 40 ans au TNM, puisse s’épanouir dans toute son amplitude. Sous les ères Roux et Reichenbach, cette dramaturgie s’est déployée essentiellement à travers les voix contrastées et souvent radicales d’autrices québécoises : collectif féministe (La nef des sorcières), Denise Boucher (Les fées ont soif), Jovette Marchessault (La saga des poules mouillées), Jeanne-Mance Delisle (Un reel ben beau ben triste), Michelle Allen (La passion de Juliette), auxquelles se joignent les écrivaines britannique et française : Caryl Churchill (Cul de sac au 7e ciel) et Marie Cardinal (La Médée d’Euripide). En 1999, la directrice artistique invite Brigitte Haentjens à mettre en scène Marie Stuart de l’autrice italienne Dacia Maraini, un spectacle magistral où brillaient de tous leurs feux Anne-Marie Cadieux et Pascale Montpetit. Puis, Lorraine Pintal adapte et dirige Une adoration de la romancière et essayiste Nancy Huston, qu’elle retrouvera quelques années plus tard autour de la création de son premier texte pour le théâtre, Jocaste reine. S’ajoutent à cette impressionnante anthologie, La petite pièce en haut de l’escalier de Carole Fréchette, L’imposture d’Evelyne de la Chenelière, Le dieu du carnage de Yasmina Reza, La détresse et l’enchantement de Gabrielle Roy, Fleuve de Sylvie Drapeau, Lysis de Fanny Britt et Alexia Bürger, ainsi que La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette et Sarah Berthiaume. Le regard qu’elles posent sur le monde est empreint de force et de sensibilité, d’audace et d’originalité.
La saga des poules mouillées de Jovette Marchessault, m.e.s. Michelle Rossignol, 1980-1981
Andrée Lachapelle, Amulette Garneau, Charlotte Boisjoli, Monique Mercure, © André Le Coz
Jocaste reine de Nancy Huston, m.e.s. Lorraine Pintal, coproduction TNM/ Théâtre de la Bordée, 2012-2013
Marianne Marceau, Louise Marleau, Maryse Lapierre, © Nicola-Frank Vachon
L’Imposture d'Evelyne de La Chenelière, m.e.s. Alice Ronfard, 2009-2010
Violette Chauveau (centre), © Yves Renaud
Fleuve de Sylvie Drapeau, m.e.s. Angela Konrad, 2019-2020
Marion Vigneault, Sylvie Drapeau, Karelle Tremblay, © Yves Renaud