Abraham Lincoln va au théâtre
De Larry Tremblay
Mise en scène Catherine Vidal
TOUTE VÉRITÉ N’EST QU’UN MENSONGE QUI A RÉUSSI
Joué partout dans le monde grâce à des pièces comme L’orangeraie ou The Dragonfly of Chicoutimi, le TNM accueille enfin le brillant auteur québécois Larry Tremblay. Et Catherine Vidal, qui nous avait éblouis avec sa mise en scène de L’idiot de Dostoïevski, s’empare de ce texte jubilatoire construit comme un enchâssement de poupées russes. Car dans cette pièce, aussi ludique que lucide, chaque vérité finit par se révéler être un mensonge qui lui-même n’est peut-être que le travestissement d’une réalité potentiellement incertaine… ● Un acteur, John Wilkes Booth, assassine Abraham Lincoln alors que celui-ci assiste à une représentation théâtrale au Ford’s Theatre de Washington le 15 avril 1865. Marc Killman, un metteur en scène craint et admiré, s'inspire de ce fait historique pour réaliser un spectacle sur la schizophrénie de l’Amérique. Il engage deux acteurs (Léonard Brisebois et Christian Larochelle) et leur propose de rejouer l'assassinat présidentiel en empruntant les figures comiques de Laurel et Hardy. Lui-même s'attribue le rôle d'Abraham Lincoln. ● Sous cette histoire où la vérité joue à être insaisissable, se profile la nature sombre de l’Amérique, faite d’inextricables rapports de domination et de soumission, et où la violence ne cesse de légitimer la loi du plus fort. Pour incarner ce texte flamboyant d’intelligence, Catherine Vidal a rassemblé une saisissante distribution : Luc Bourgeois en Laurel et Mani Soleymanlou en Hardy, auxquels feront face Bruno Marcil et Didier Lucien.
Abraham Lincoln va au théâtre
De Larry Tremblay
Mise en scène Catherine Vidal
Du 14 mars au 8 avril 2023
1 h 50
sans entracte
TOUTE VÉRITÉ N’EST QU’UN MENSONGE QUI A RÉUSSI
Joué partout dans le monde grâce à des pièces comme L’orangeraie ou The Dragonfly of Chicoutimi, le TNM accueille enfin le brillant auteur québécois Larry Tremblay. Et Catherine Vidal, qui nous avait éblouis avec sa mise en scène de L’idiot de Dostoïevski, s’empare de ce texte jubilatoire construit comme un enchâssement de poupées russes. Car dans cette pièce, aussi ludique que lucide, chaque vérité finit par se révéler être un mensonge qui lui-même n’est peut-être que le travestissement d’une réalité potentiellement incertaine… ● Un acteur, John Wilkes Booth, assassine Abraham Lincoln alors que celui-ci assiste à une représentation théâtrale au Ford’s Theatre de Washington le 15 avril 1865. Marc Killman, un metteur en scène craint et admiré, s'inspire de ce fait historique pour réaliser un spectacle sur la schizophrénie de l’Amérique. Il engage deux acteurs (Léonard Brisebois et Christian Larochelle) et leur propose de rejouer l'assassinat présidentiel en empruntant les figures comiques de Laurel et Hardy. Lui-même s'attribue le rôle d'Abraham Lincoln. ● Sous cette histoire où la vérité joue à être insaisissable, se profile la nature sombre de l’Amérique, faite d’inextricables rapports de domination et de soumission, et où la violence ne cesse de légitimer la loi du plus fort. Pour incarner ce texte flamboyant d’intelligence, Catherine Vidal a rassemblé une saisissante distribution : Luc Bourgeois en Laurel et Mani Soleymanlou en Hardy, auxquels feront face Bruno Marcil et Didier Lucien.
Distribution
 
 Auteur
Larry Tremblay
Larry Tremblay occupe une place unique dans les lettres québécoises, à la fois par le caractère protéiforme d’une œuvre embrassant divers genres que par l’originalité de sa démarche. À travers sa trentaine d’écrits, il a touché à la poésie, à l’essai, aux romans (mentionnons Le mangeur de bicyclette, Le Christ obèse, Le deuxième mari). Avec L’orangeraie (Alto, 2013), fable aux accents universels sur la guerre publiée dans une vingtaine de pays, il a récolté de nombreuses récompenses, dont le Prix des Libraires du Québec et le Prix des collégiens.
Au théâtre, celui qui est aussi acteur et metteur en scène s’est imposé comme l’une des voix les plus stimulantes de la scène d’ici, commandant une œuvre riche en explorations formelles ludiques. En 1995, il crée avec The Dragonfly of Chicoutimi, qu’il dirige lui-même au Théâtre d’Aujourd’hui, un fascinant monologue sur la perte d’identité, qui entrechoque mots anglais et syntaxe française. Portée par le regretté Jean-Louis Millette, la partition acquiert un statut de pièce-culte.
Le ventriloque (Lansman, 2001), énigmatique réflexion sur le pouvoir de la création, produit aussi un fort envoûtement. Traduite en plusieurs langues, la pièce est l’objet de productions, entre autres, à Paris, Bruxelles, Turin, Mexico, Bucarest, Londres…
À l’automne 2016, deux pièces de Larry Tremblay sont créées presque simultanément sur les scènes montréalaises : Le joker, au Théâtre de Quat’Sous et Le garçon au visage disparu, produit par Le Clou à La Licorne. L’année suivante, l’auteur reçoit le prix TD de littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse grâce au roman graphique Même pas vrai (illustration de Guillaume Perreault, La Bagnole, 2016), sa première incursion dans ce créneau.
Il a publié dernièrement Tableau final de l’amour, roman inspiré librement par la vie et l’œuvre du peintre Francis Bacon.
Metteuse en scène
Catherine Vidal
Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en interprétation, Catherine Vidal a fondé la compagnie Cœur battant et se consacre désormais à la mise en scène. L’adaptation théâtrale de l’œuvre Le grand cahier d’Agota Kristof lui vaut, ainsi qu’à son équipe, une reconnaissance unanime. Elle marque d’une pierre blanche les débuts de sa pratique, en 2009.
Depuis, Catherine Vidal, qui s’intéresse à l’humain comme matière première textuelle et théâtrale, est régulièrement invitée par les théâtres à signer la mise en scène d’œuvres variées. Nommons quelques-uns de ses travaux: Robin et Marion d’Étienne Lepage au Théâtre d’Aujourd’hui; Des couteaux dans les poules de l’Écossais David Harrower au Théâtre Prospero, production pour laquelle elle reçoit le prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre 2013 de la meilleure mise en scène à Montréal; Avant la retraite de Thomas Bernhard et Je disparais de l’auteur norvégien Arne Lygre, également au Prospero; ainsi que Le miel est plus doux que le sang de Simone Chartrand et Philippe Soldevila, pièce présentée au Théâtre Denise-Pelletier.
Pour le jeune public, elle dirige Le cœur en hiver, adaptation pour le théâtre de marionnettes de La Reine des Neiges d’Andersen par Étienne Lepage au Théâtre de l’Œil (prix Louise-Lahaye). Après l’obtention de la bourse Jean-Pierre Ronfard, elle assure une première mise en scène au TNM avec l’adaptation de L’idiot de Dostoïevski en collaboration avec son comparse de toujours Étienne Lepage. Elle cosigne ensuite une mise en scène avec Marc Beaupré en octobre 2018 au Théâtre de Quat’Sous: Chapitres de la chute, Saga des Lehman brothers de Stefano Massini. En 2019, sa première incursion dans la comédie classique avec Les Amoureux de Goldoni au Théâtre Denise-Pelletier est réussie avec brio, réjouissant public comme critique.
Source : Duceppe
 
 Équipe de conception
Assistance à la mise en scène
Alexandra Sutto
Décor
Geneviève Lizotte
Éclairages
Etienne Boucher
Costumes
Julie Charland
Conception vidéo
Thomas Payette · Mirari
Musique
Francis Rossignol
Accessoires
Carol‑Anne Bourgon Sicard
Maquillages
Justine Denoncourt-Bélanger

 
  
  
  
  
  
  
 