Courville
Texte, conception et mise en scène
Robert Lepage
Une production Ex Machina
L’adolescence transfigurée ✺ J’avais depuis longtemps envie de parler de l’adolescence, a confié Robert Lepage au sujet de cette création, soulignant les nombreuses difficultés, au théâtre, de faire jouer par de vrais adolescents cette période de la vie où tout, en fait, passe par le corps : les émotions, les pensées, la sexualité. C’est face à ce type de défi que Robert Lepage nous rappelle qu’il est… un génie. Il s’est tourné vers une forme classique du théâtre japonais, le bunraku, où des marionnettes troublantes de réalité représentent toutes les dimensions de l’aventure humaine. Et Lepage de s’inspirer de cette tradition pour nous offrir, dans un spectacle à l’éblouissante splendeur visuelle, ces années de la vie où l’on vit tout pour la première fois. ✺ Simon, un sculpteur, se souvient. Courville, une banlieue aux bungalows répétitifs, maintenant avalée par Québec, anoblie par la magnificence des chutes Montmorency. Le milieu des années soixante‑dix avec la montée du Parti Québécois, les tensions linguistiques, la guerre froide que l’on importe grâce aux matchs de hockey canado-soviétiques. Les sonorités inouïes de Pink Floyd. Surtout, le désarroi de ses dix‑sept ans, alors que son père vient de mourir et que sa mère l’a relégué au sous-sol pour louer sa chambre à un oncle un peu louche. Sa relation confuse avec son amie Sophie. Son désir éperdu pour le sauveteur de la piscine municipale qui l’a ramené à la vie… Simon, narrateur et acteur, magicien-passeur entre le présent et le passé, mène le récit et donne voix aux mystérieuses marionnettes qui incarnent avec une sidérante présence les figures de son passé. ✺ Pour incarner Simon, Robert Lepage a choisi un comédien d’une grande virtuosité corporelle, doté de la très rare qualité de pouvoir voyager sans heurts entre la maturité et l’adolescence, entre le récit et le jeu, entre la mémoire et le réel. Il se nomme Olivier Normand.
Olivier Normand offre une performance très solide, campant une foule de personnages avec beaucoup de justesse. Lepage semble s’être trouvé un héritier de la trempe d’Yves Jacques pour porter ses mots sur scène. Ce n’est pas peu dire.
Stéphanie Morin, La Presse
Le récit que nous propose l’auteur conjugue avec brio l’intime et l’universel, comme il nous y a habitué·es au fil de ses créations (...) L’espace de jeu devient ainsi un castelet polymorphe époustouflant, où l’empreinte cinématographique du magicien Lepage atteint des sommets inégalés. (...) Au terme de cette expérience théâtrale unique, on se sent nourri·e d’une rare impression : celle d’avoir renoué avec un pan important et incontournable de son existence, alors que tout nous remuait.
Dominique Denis, revuejeu.org
Robert Lepage a utilisé, comme toujours, d'immenses moyens techniques pour servir son propos. C'en est vraiment stupéfiant! Les décors sont montés, tractés, redescendus, au fil des scènes. La coordination de tous ces éléments force le respect (...) Tous les éléments utilisés et la mise en scène réglée au quart de tour font de cette pièce un vrai diamant brut.
Luce Langis, Patwhite.com
Mais ce qui est totalement époustouflant, c’est la qualité de la scénographie et des décors, leurs transformations, l’ingéniosité qu’il y a à transporter le spectateur dans tant de situations différentes (...) Le spectateur en a plein les yeux, et la grâce de ces grandes poupées animées produit un spectacle totalement magique, dont on suit bien le récit touchant et parfaitement construit.
Sophie Jama, pieuvre.ca
Selon les personnages, Olivier Normand transforme avec énergie et à une cadence ahurissante son maintien, sa voix, ses intonations et modifie avec justesse le rythme des répliques selon le texte. Sa présence sur scène est impressionnante !
Micheline Rouette, BP Arts Média
Robert Lepage prouve encore une fois qu’il faitdu théâtre à un autre niveau.
Tanya Beaumont, Radio-Canada, 2021
Plus éclaté que jamais, Robert Lepage en impose avec (...) une œuvre colossale qui relève l’art théâtral de plusieurs crans.
Pierre O. Nadeau, Le Journal de Québec, 2021
(...)ce spectacle, déjà complet en soi, s’appuie sur une machinerie visuelle réglée au quart de tour dans une osmose pénétrante.
Alain-Martin Richard, revuejeu.org, 2021
Courville
Texte, conception et mise en scène
Robert Lepage
Une production Ex Machina
Du 12 septembre au 7 octobre 2023
Supplémentaires du 12 au 15 octobre 2023
1 h 55
sans entracte
L’adolescence transfigurée ✺ J’avais depuis longtemps envie de parler de l’adolescence, a confié Robert Lepage au sujet de cette création, soulignant les nombreuses difficultés, au théâtre, de faire jouer par de vrais adolescents cette période de la vie où tout, en fait, passe par le corps : les émotions, les pensées, la sexualité. C’est face à ce type de défi que Robert Lepage nous rappelle qu’il est… un génie. Il s’est tourné vers une forme classique du théâtre japonais, le bunraku, où des marionnettes troublantes de réalité représentent toutes les dimensions de l’aventure humaine. Et Lepage de s’inspirer de cette tradition pour nous offrir, dans un spectacle à l’éblouissante splendeur visuelle, ces années de la vie où l’on vit tout pour la première fois. ✺ Simon, un sculpteur, se souvient. Courville, une banlieue aux bungalows répétitifs, maintenant avalée par Québec, anoblie par la magnificence des chutes Montmorency. Le milieu des années soixante‑dix avec la montée du Parti Québécois, les tensions linguistiques, la guerre froide que l’on importe grâce aux matchs de hockey canado-soviétiques. Les sonorités inouïes de Pink Floyd. Surtout, le désarroi de ses dix‑sept ans, alors que son père vient de mourir et que sa mère l’a relégué au sous-sol pour louer sa chambre à un oncle un peu louche. Sa relation confuse avec son amie Sophie. Son désir éperdu pour le sauveteur de la piscine municipale qui l’a ramené à la vie… Simon, narrateur et acteur, magicien-passeur entre le présent et le passé, mène le récit et donne voix aux mystérieuses marionnettes qui incarnent avec une sidérante présence les figures de son passé. ✺ Pour incarner Simon, Robert Lepage a choisi un comédien d’une grande virtuosité corporelle, doté de la très rare qualité de pouvoir voyager sans heurts entre la maturité et l’adolescence, entre le récit et le jeu, entre la mémoire et le réel. Il se nomme Olivier Normand.
Olivier Normand offre une performance très solide, campant une foule de personnages avec beaucoup de justesse. Lepage semble s’être trouvé un héritier de la trempe d’Yves Jacques pour porter ses mots sur scène. Ce n’est pas peu dire.
Stéphanie Morin, La Presse
Le récit que nous propose l’auteur conjugue avec brio l’intime et l’universel, comme il nous y a habitué·es au fil de ses créations (...) L’espace de jeu devient ainsi un castelet polymorphe époustouflant, où l’empreinte cinématographique du magicien Lepage atteint des sommets inégalés. (...) Au terme de cette expérience théâtrale unique, on se sent nourri·e d’une rare impression : celle d’avoir renoué avec un pan important et incontournable de son existence, alors que tout nous remuait.
Dominique Denis, revuejeu.org
Robert Lepage a utilisé, comme toujours, d'immenses moyens techniques pour servir son propos. C'en est vraiment stupéfiant! Les décors sont montés, tractés, redescendus, au fil des scènes. La coordination de tous ces éléments force le respect (...) Tous les éléments utilisés et la mise en scène réglée au quart de tour font de cette pièce un vrai diamant brut.
Luce Langis, Patwhite.com
Mais ce qui est totalement époustouflant, c’est la qualité de la scénographie et des décors, leurs transformations, l’ingéniosité qu’il y a à transporter le spectateur dans tant de situations différentes (...) Le spectateur en a plein les yeux, et la grâce de ces grandes poupées animées produit un spectacle totalement magique, dont on suit bien le récit touchant et parfaitement construit.
Sophie Jama, pieuvre.ca
Selon les personnages, Olivier Normand transforme avec énergie et à une cadence ahurissante son maintien, sa voix, ses intonations et modifie avec justesse le rythme des répliques selon le texte. Sa présence sur scène est impressionnante !
Micheline Rouette, BP Arts Média
Robert Lepage prouve encore une fois qu’il faitdu théâtre à un autre niveau.
Tanya Beaumont, Radio-Canada, 2021
Plus éclaté que jamais, Robert Lepage en impose avec (...) une œuvre colossale qui relève l’art théâtral de plusieurs crans.
Pierre O. Nadeau, Le Journal de Québec, 2021
(...)ce spectacle, déjà complet en soi, s’appuie sur une machinerie visuelle réglée au quart de tour dans une osmose pénétrante.
Alain-Martin Richard, revuejeu.org, 2021
Distribution
Metteur en scène
Robert Lepage
Saluées par la critique internationale, les œuvres de Robert Lepage, originales, contemporaines et insolites, inspirées par l’histoire récente, transcendent les frontières et bouleversent les standards en matière d’écriture scénique, notamment par l’utilisation des nouvelles technologies.
Parmi ses réalisations les plus marquantes, mentionnons au théâtre Les Sept branches de la rivière Ota et La Trilogie des dragons ; ses solos La Face cachée de la Lune et 887 ; à l’opéra La Damnation de Faust et le cycle Der Ring des Nibelungen de Wagner ; ses œuvres multimédias Le Moulin à images et La bibliothèque, la nuit ; les spectacles The Secret World Tour et The Growing Up Tour de Peter Gabriel ; et, avec le Cirque du Soleil, KÀ et TOTEM.
Équipe de conception
Conception et direction de création
Steve Blanchet
Assistance à la mise en scène et régie
Francis Beaulieu
Décor
Ariane Sauvé
Costumes
Virginie Leclerc
Éclairages
Nicolas Descoteaux
Musique originale
Mathieu Doyon
Marionnettes
Jean-Guy White
Céline White
Accessoires
Jeanne Lapierre
Images
Félix Fradet-Faguy