Programme de soirée
Le Misanthrope
De Molière
Mise en scène Florent Siaud
Une production du Théâtre du Nouveau Monde
Argument Alceste est un indigné permanent ; pour lui, tous les gens sont hypocrites par intérêt ou par crainte de déplaire, transformant la société en un vaste marécage de compromissions. Ce qui n’aide en rien cet homme irritable et un brin dépressif, c’est qu’il fait partie de la haute société, un monde peuplé de petits et grands marquis élégants, où le paraître l’emporte sur l’être, où l’arrivisme politique et les prétentions littéraires s’entrecroisent et où le potinage est un sport d’élite. l C’est à peine si Alceste tolère son ami Philinte, un homme pourtant honnêtement aimable qui essaie sans cesse et sans succès de l’empêcher de se mettre les pieds dans les plats. Or Alceste, c’est son grand drame, est éperdument amoureux d’une jeune veuve redoutablement brillante, mais qui incarne tout ce qu’il exècre : Célimène est coquette, ostensiblement superficielle, talentueusement médisante et championne du double-jeu. Surtout, elle réussit à tenir en haleine les quatre prétendants qui papillonnent autour d’elle : l’orgueilleux Oronte, l’agaçant Acaste, l’arrogant Clitandre et notre pauvre Alceste qui veut forcer Célimène à se déclarer avec franchise. Évidemment, rien ne va se passer comme prévu, surtout que la prude Arsinoé et la douce Éliante s’intéressent aussi à Alceste…
— par Paul Lefebvre
Une présentation
Mot de Lorraine Pintal
Directrice artistique et générale du TNM
« Depuis le début de l’humanité, avec le peu de ressources excédentaires qu’on a, on fait trois choses : des arts, de la science et de l’exploration. Et ultimement, ce sont toutes ces avancées qui font la civilisation. »
— David Saint-Jacques, astronaute
La mission d’un théâtre comme le nôtre tend la main aux créateurs et créatrices d’ici, dans le but de jeter un éclairage nouveau sur les œuvres d’hier ou d’aujourd’hui, et joue son rôle essentiel d’institution culturelle auprès de ses contemporain·es dans la tension entre l’interprétation renouvelée et audacieuse des textes fondateurs et la fulgurance de la création.
Après cinquante ans de pratique artistique, cette production 2024 du TNM sera mon 5e Misanthrope, une pièce que j’ai vue ici et dans différents théâtres à l’étranger. À chaque fois, je me suis dit que, quel que soit le métier ou la profession que l’on exerce, il fallait avoir été témoin au moins une fois dans sa vie des souffrances d’Alceste, comme des errances d’Hamlet, des prouesses poétiques d’Orlando de Virginia Wolfe, du combat de Mère Courage de Brecht et du questionnement métaphysique de Goethe et de son Faust.
Il ne s’agit pas d’imposer à tout prix un retour sur l’histoire du théâtre, mais au contraire, de se servir de ces grands poèmes dramatiques pour aiguiser notre sensibilité et notre lucidité aux enjeux d’aujourd’hui.
Pour Molière, le théâtre est à l’exclusion de tout le reste : son engagement obsessionnel pour l’art de la scène, son approche d’auteur totale et collective, son jeu d’acteur unique et sa perspective visionnaire de directeur de troupe expliquent l’amour inconditionnel que les artistes vouent à son œuvre et le fait qu’elle soit jouée continuellement sur toutes les grandes scènes du monde.
Florent Siaud, metteur en scène et dramaturge à ses heures, s’inscrit dans cette lignée de créateurs pour qui affronter Molière relève du pari sportif de gagner la bataille avec un des atouts les plus brillants qui soit : l’alexandrin. L’alexandrin est une musique interprétée par un humain pour qui la présence des mots, leur éclat net et précis, leur jet intraitable doivent atteindre la cible de manière percutante.
Qu’aurait été Alceste aujourd’hui ? Comment aurait-il été perçu ? Différent, même à notre époque ?
Sa sensibilité extrême, dépourvue de toute insouciance, l’aurait-il isolé, comme Alceste l’est, en proie à une quête d'idéal impossible et rejeté dans ses convictions par ses contemporain·es ?
Le comédien Francis Ducharme et Florent Siaud se sont sans doute interrogés sur tous ces aspects du personnage, car une chose est certaine, l’air de la salle de répétitions où j’ai assisté au dernier enchaînement avant l’entrée au théâtre, était chargé d’une d’électricité qui annonce les plus beaux orages. Toute la troupe a joué au même diapason, animée par le souffle du metteur en scène et de la fabuleuse équipe de création qui l’entoure depuis nombre d’années.
Molière, c’est aussi une histoire de famille, de chassé-croisé entre des acteur·rices confirmé·es et celles et ceux de l’émergence dont j’admire l’authenticité.
Le TNM est aussi une histoire de fidélité, traversée par des approches audacieuses et décapantes.
La plus belle chose dans la vie d’un théâtre est de présenter une pièce qu’il aime parce qu’il y croit, parce qu’il éprouve une envie irrésistible de la partager avec le plus grand nombre possible.
C’est ça aussi la mission du TNM : assumer une responsabilité artistique et sociale au service des artistes et de vous, cher public.
Lorraine Pintal
Mot de Florent Siaud
Metteur en scène
Bile noire
L’atrabilaire amoureux : c’est le fameux sous-titre de ce Misanthrope créé en 1666 à Paris. Dans l’antique théorie médicale des humeurs, encore en vigueur chez les médecins du XVIIe siècle, l’atrabilaire est celui dont l’excès de bile noire dans le corps rendrait mélancolique. Dépressif, dirions-nous aujourd’hui. Quelle meilleure image que ce fiel âcre, source de tous les déséquilibres, pour évoquer notre époque morose ? Aujourd’hui, quel autre personnage qu’Alceste, ce colérique vent debout contre les indignités, peut davantage refléter nos aspirations à un monde plus juste ?
Royaume des animaux
Ce misanthrope du Grand Siècle est finalement un animal résolument contemporain qui nous tend un miroir paradoxal. Son indépendance nous fascine parce qu’elle donne un coup de pied courageux dans la fourmilière du consensus. Mais elle nous incommode aussi car elle met en péril ce qui, au-delà de nos différences, peut aider une société fragmentée à former un tout solidaire. Sa singularité brille au cœur d’un bestiaire sombre, grouillant de « vautours, singes, loups pleins de rages » - comme dit le texte. Molière a choisi de nuancer cet instinct farouche en l’opposant au coulant Philinte et à la volubile Célimène. Le premier défend le liant nécessaire à tout vivre-ensemble. La seconde représente la figure émancipée, peut-être même polyamoureuse, de la jeune veuve soucieuse d’assurer crânement sa place dans le panier de crabes du monde. Probablement inspiré par ses contemporains La Fontaine, La Bruyère ou La Rochefoucauld, Molière fait ainsi émerger une cage dorée aux allures de royaume des animaux, où chaque profil permet de réfléchir aux pulsions contradictoires de l’humaine condition.
Effondrement baroque
Mais le dramaturge ne peint pas son microcosme de cour en austère moraliste. Sa plume mordante nous invite à une réflexion existentielle qui passe par une saisissante variété de tons. Quand Racine navigue clairement du côté de la tragédie, Molière change de style d’une scène à l’autre, allant de la farce appuyée à la tragédie cornélienne en passant par la comédie galante ou encore la dispute philosophique. Faisant pleurer au milieu des rires, ou tirant du drôle d’une situation poignante, sa plume a quelque chose de baroque, accidenté et peut-être même de déjà tchékhovien. L’insolente liberté de ce texte impérissable continue de nous inviter à un voyage étrange que nous avons tenté de traduire en un banquet décadent où la luxuriance a peu à peu le goût de la vanité et de l’effondrement aveugle. Troublant écho avec notre présent menacé de naufrages multiples, devant lesquels certaines élites semblent incroyablement aveugles.
Merci à chaque âme des équipes d’interprétation et de conception, ainsi qu’à chaque membre de la maison du TNM pour avoir plongé dans cette entreprise exigeante et envoûtante. Merci au public de s’y risquer à son tour.
BIOGRAPHIE DE FLORENT SIAUD
Un Misanthrope pour notre temps
Entretien avec Florent Siaud
Le prolifique metteur en scène Florent Siaud, qui nous a donné Britannicus en 2019, développe son travail entre l’Europe et le Québec, entre la création et le répertoire, entre le théâtre et l’opéra. Parmi ses récentes mises en scène au théâtre, mentionnons Les Enivrés d’Ivan Viripaev et Si vous voulez de la lumière d’après le Faust de Goethe présentés au Théâtre Prospero ; et à l’opéra, Pelléas et Mélisande de Debussy à l’Opéra national de Bordeau et La beauté du monde de Michel Marc Bouchard et Julien Bilodeau à l’Opéra de Montréal.
Comment en êtes-vous venu à mettre en scène Le misanthrope ?
Très simplement : Lorraine Pintal me l’a proposé. Cela tombait bien, Le misanthrope était très haut sur la liste des pièces pour lesquelles j’éprouvais un désir viscéral.
Ah oui ? Pourquoi ?
D’abord, parce que c’est à mon sens la plus grande pièce de Molière. Mais surtout parce que c’est un texte de 1666 qui s’impose aujourd’hui parce que nous vivons dans une époque d’intransigeance morale. On ne discute plus avec l’autre de son opinion : si celle-ci est différente, on la rejette. On essaie de faire taire — et souvent on réussit — celui ou celle dont les idées sont perçues comme divergentes. Le débat d’idées qui pourrait mener à un compromis n’est plus perçu comme fécond, car, dans ce cadre de certitudes solitaires, tout compromis devient synonyme de compromission. Or Molière nous permet de réfléchir à la question de l’éthique, sans refermer l’éventail des points de vue contraires.
De quelle façon ?
Ce que Molière nous apporte, c’est la nature tranchante de la langue théâtrale du dix-septième siècle qui permet de nommer dans des formules bien frappées des enjeux éthiques finalement très francs. En fait, Molière nous offre la clarté de l’alexandrin. Alors que la langue d’aujourd’hui est de plus en plus confuse à cause de son usage approximatif, il nous foudroie avec la limpidité poétique et politique de ses vers, qui imposent une grande articulation de la pensée en raison de sa rythmique implacable. C’est une forme ramassée, incisive, dont l’éloquence permet d’argumenter, de négocier les idées sans jeter la parole de l’autre dans l’ombre du silence. C’est un fleuret moucheté, ce n’est pas la langue aplatie des dogmes. C’est une possible forme politique de l’hospitalité intellectuelle et empathique. À un autre niveau, l’alexandrin nous sort du monde par sa force et son efficacité sensorielles, par son côté entêtant. Il crée une sorte d’hypnose, nous entraîne vers un état second de la conscience.
Je reviens sur votre affirmation que Le misanthrope est la plus grande pièce de Molière…
Je dirais que c’est la simplicité radicale de son sujet — peut-on être absolument sincère en société ? — qui est déployé de façon subtile à travers des personnages très humains. Il a donné une forme chatoyante à un sujet philosophique précis.
Comment voyez-vous Alceste ?
Alceste exprime la fatigue contemporaine. En fait, ma réflexion sur Alceste est marquée par les écrits du sociologue allemand Hartmut Rosa, en particulier son essai Résonance : une sociologie de la relation au monde qu’il a publié en 2018. Pour Rosa, et je suis d’accord avec lui, l’individu a cessé d’être en vibration avec le monde vu que tout est disponible. En d’autres mots, il n’y a plus de tension entre l’individu et le monde, puisque notre monde, d’avance, offre tout, tout en se perdant dans une forme d’épuisement généralisé. Cette situation fait en sorte que l’individu vit sans s’en rendre compte la perte du désir, ce qui entraîne la dépression. Et cette dépression, on le voit bien, on le sait bien, est répandue collectivement. Je suis aussi nourri par la pensée de la psychanalyste et philosophe française Cynthia Fleury. Son ouvrage La fin du courage : la reconquête d’une vertu démocratique éclaire pour moi le personnage d’Alceste. Elle pose la question du courage dans le contexte suivant : comment se constituer comme individu dans une société qui dissout toutes les tentatives d’être soi avec rigueur et exigence ? Alceste n’est pas tant un enragé qu’un courageux, un homme qui a son franc parler, un homme qui cherche à dire ce qui est vrai. Or l’individu courageux prend le risque de la solitude. Et cela pose la question troublante; en quoi le courage d’Alceste peut-il être utile ? Car il ne faut pas oublier qu’Alceste est une personne qui souffre, ce qui nous ramène à son mal-être et à notre mal-être. Est-il même « état limite » ?
Personnellement, cela me ramène aussi à Sarah Kane, dont j’ai mis en scène 4.48 Psychose ; être lucide demande du courage et pose la question des valeurs qui nous portent. Quelles sont les valeurs de notre société ? Quelles sont mes valeurs ? Quel est le sens d’une confrontation entre les valeurs d’une société et celles divergentes d’un individu ?
Et Célimène ?
On lui attribue généralement une nature de coquette et ce cliché, hérité des archétypes de la littérature morale du Grand Siècle, a perdu de son intérêt, aujourd’hui. Ce qui me fascine en elle, c’est son habileté à garder son indépendance. Par sa position enviable de jeune veuve, mais aussi sa maîtrise des rouages du pouvoir comme de la conversation, elle veut défendre son libre arbitre et une position digne dans une société qui, alors, les refuse aux femmes. Consciente de sa zone à défendre, Célimène veut aussi profiter des plaisirs terrestres avec lucidité, alors qu’Alceste porte une intransigeance des idées qui tend, souvent, à le désincarner comme c’est souvent le cas chez les idéologues murés dans l’unicité de leur point de vue. Leur principe de réalité n’est pas le même. Autre piste : je suis aussi étonné par ses talents de jongleuse. Elle arrive à faire croire à quatre hommes que chacun d’eux est l’élu de ses sentiments. Cela ouvre la piste du polyamour dans un siècle qui a été beaucoup plus ambivalent et subversif qu’on ne le pense sur ces questions. C’est également une diplomate qui a un certain sens des impératifs de la société : elle ménage des équilibres, elle parle à plusieurs interlocuteurs, elle est sensible à la diversité foisonnante des personnalités qui composent nécessairement une communauté. Elle aurait été d’accord avec cette pensée du cardinal de Retz, son contemporain : « On ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens. » Mais elle le fait avec un art du persiflage qui témoigne de son aisance rhétorique. Elle est peut-être une figure étonnante de la galanterie de l’Ancien Régime, c’est-à-dire un esprit indépendant et brillant qui rééquilibre, par son usage à la fois baroque et politique de la langue, des rapports de forces voués à la désavantager. C’est important, à travers Célimène, de saisir que nous n’avons pas épuisé les personnages féminins du 17e siècle, que nous n’avons pas toujours su saisir toutes leurs forces. Un livre comme Au non des femmes de Jennifer Tamas, récemment paru, nous invite d’ailleurs à changer de regard sur les héroïnes de la littérature de ce temps.
Propos recueillis et mis en forme par PAUL LEFEBVRE, AVRIL 2023
Pour le programme annuel du TNM, L’Emporte-pièces 16.
Distribution
Alexandre Bergeron
dans le rôle de Philinte
FORMATION École nationale de théâtre du Canada (2014)
RÉCEMMENT…AU THÉÂTRE La traversée du siècle de Michel Tremblay d’après une adaptation d’Alice Ronfard (Espace Libre) · Vania et Sonia et Macha et Spike de Christopher Durang (Marc St-Martin, Théâtre du Rideau Vert) · La métamorphose de Franz Kafka (Claude Poissant, Théâtre Denise-Pelletier) · Parce que la nuit, collectif (Brigitte Haentjens, Espace Go) · Hurlevents de Fanny Britt (Claude Poissant, Théâtre Denise-Pelletier) · Les aventures de Lagardère de Paul Féval (Frédéric Bélanger, Théâtre Advienne que pourra)
…À LA TÉLÉVISION Alertes II (Alexis Durand-Brault) · Body language II (Chantal Limoges) · Pour Sarah (Éric Tessier) · LOL (Pierre Paquin)
En savoir plus
Dany Boudreault
dans le rôle d'Oronte
FORMATION École nationale de théâtre du Canada (2008)
RÉCEMMENT… AU THÉÂTRE Parce que la nuit – avec Brigitte Haentjens, Céline Bonnier (Brigitte Haentjens, Espace Go) · Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare (Frédéric Bélanger, Théâtre Denise-Pelletier) · Le Déclin de l’empire américain de Denys Arcand, adapt. Alain Farah et Patrice Dubois (Patrice Dubois, Espace Go) · Un tramway nommé désir de Tennesse Williams (Serge Denoncourt, Espace Go)
AU TNM... Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare (René Richard Cyr)
AU CINÉMA… Boris sans Béatrice (Denis Côté) · Vic et Flo ont vu un ours (Denis Côté) · Le météore (François Delisle) · Chasse au Godard d’Abbittibbi (Éric Morin)
EN TANT QU’AUTEUR… Je suis Cobain (peu importe) (Charles Dauphinais, Théâtre La Licorne) · (e), un genre d'épopée (Éditions Les Herbes Rouges) · Et j’ai entendu les vieux dragons battre sous la peau (Éditions Les Herbes Rouges) · Voilà (Éditions Les Herbes Rouges)
CO-ÉCRITURE… La femme la plus dangereuse du Québec - avec Sophie Cadieux (Maxime Carbonneau, Théâtre Denise-Pelletier) · Descendance - avec Maxime Carbonneau (Maxime Carbonneau, CTD’A)
En savoir plus
Francis Ducharme
dans le rôle d'Alceste
RÉCEMMENT…AU THÉÂTRE Corps Titan d’Audrey Talbot (Philippe Cyr, CTD’A) · Bonjour, là, bonjour de Michel Tremblay (Claude Poissant, Théâtre Denise-Pelletier) · Toccate et Fugue d’Étienne Lepage (Florent Siaud, CTD’A)
…AU TNM Britannicus de Racine (Florent Siaud) · L’Idiot d’après une adaptation d’Étienne Lepage (Catherine Vidal)
…AU CINÉMA Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles (Lyne Charlebois)
…À LA TÉLÉVISION Alerte III (Frédérik D’Amours et Julien Hurteau) · Une autre histoire II@IV (Brigitte Couture et Jean Bourbonnais) · Les mecs (Ricardo Trogi)
…À LA DANSE Les jolies choses (Catherine Gaudet, FTA) · Danse mutante (Mélanie Demers) · Affadissement du merveilleux (Catherine Gaudet) · Cosmic love (Clara Furey) · Animal triste (Mélanie Demers)
…SUR LE WEB Ce qu’on respire sur Tatouine de Jean-Christophe Réhel (Jocelyn Lebeau)
En savoir plus
Matthias Lefèvre
dans les rôles de Du Bois et Basque
FORMATION… École supérieure de théâtre (2022)
...AU THÉÀTRE Si vous voulez de la lumière de Florent Siaud (Théâtre Prospero) · Se mettre en feu de Laurence Mainville (Matthias Lefèvre, Festival Fringe de Montréal) · Pourquoi sauver un oisillon? collectif (Nini Bélanger, École Supérieure de Théâtre) · L’animal imaginaire de Valère Novarina (Antoine Laprise, École Supérieure de Théâtre) · Le théâtre de l’épouvante de Claude Lienard (Julian Soucy, Explo)
…EN LECTURE Porte-voix, collectif (Porte-voix, Théâtre la Licorne)
…À LA MISE EN SCÈNE Fracture.s de Chloé Chartrand (Explo) · Châteaux du ciel de Marie-Claude Verdier (avec Claude Poissant, Théâtre Denise-Pelletier) · Mr. Big en collaboration avec Jean-François Sauvé (La Fratrie et Alexa-Jeanne Dubé) · Cris de femmes de Laurence Mainville (Explo en partenariat avec l’UQÀM)
...AU CINEMA Moi non plus (Guillaume Lonergan) · Capsules pour l’école de travail social de l’UQÀM (Matthias Lefèvre) · Jacob (Sandrine Thériault) · Féminicide (Matthias Lefèvre) · La Trappe (Philippe Poirier) · Le vol (Thiago Sarasua) · Succubus (Louis Germain)
Mélodie Lupien
dans le rôle d'une garde
Après avoir obtenu un Baccalauréat en Études théâtrales à l’UQÀM (2016), Mélodie Lupien entreprend une formation multidisciplinaire en Interprétation (théâtre musical) au Collège Lionel-Groulx. Elle sera diplômée en 2019. Après sa sortie, elle se lance dans l’univers télévisuel, cinématographique et scénique. Touche à tout, elle assure également le rôle de directrice de production pour plusieurs compagnies, dont l’Orchestre symphonique de Laval. En 2022, elle performe à titre de comédienne-chanteuse dans les pièces Footloose et Intérieur par Chambre noire (à l'Usine C).
Iannicko N'Doua
dans le rôle d'Acaste, un marquis
FORMATION Cégep Lionel-Groulx- Interprétation (2010)
RÉCEMMENT… AU THÉÂTRE Ganou-Galà, la traversée (Hélène Ducharme, Théâtre Outremont) · Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? d'après le film de Philippe De Chauveron, adaptation d'Emmanuel Reichenbach (Denise Filiatrault, Théâtre du Rideau Vert) · Fredy d'Annabel Soutar (Marc Beaupré, La Licorne)
…AU CINÉMA Woods (Ève Dufaud) · Hochelaga, terre des âmes (François Girard) · Et au pire on se mariera (Léa Pool)
…À LA TÉLÉVISION Les bracelets rouges I-II (Benoît Pilon et Yan England) · Le bonheur II (Yannick Savard) · À propos d’Antoine (Podz) · Contre-offre I@III (Martin Roy) · L’air d’aller (Sarah Pellerin)
…SUR LE WEB L’Ascenseur II (Mathieu Handfield) · Fourchette I@III (Catherine Therrien)
…EN LECTURE Harper Regan (Charles Dauphinais) · Le tabarnak avec son chapeau (Jean-Simon Traversy)
En savoir plus
Alice Pascual
dans le rôle de Célimène
FORMATION Conservatoire d’art dramatique de Montréal
RÉCEMMENT…AU THÉÂTRE Rome de William Shakespeare, adapt. et trad. Jean-Marc Dalpé (Brigitte Haentjens, Usine C) · Alep. Portrait d’une absence de Mohammad Al Attar (Omar Abusaada, Festival TransAmérique) · Sang de Lars Norén (Brigitte Haentjens, Usine C) · La maison aux 67 langues de Jonathan Garfinkel (Philippe Lambert, La Licorne) · La Queens’ de Jean-Marc Dalpé (Fernand Rainville, La Licorne) · Madame Catherine prépare sa classe de troisième à l’irrémédiable de Élena Belyea (Jon Lachlan Stuart, Prospero)
…AU TNM Embrasse de Michel Marc Bouchard (Eda Holmes)
…À LA MISE EN SCÈNE Donovan, est-ce toi ? de Philippe Cigna (Théâtre Fairmount)
…AU CINÉMA Maria (Alec Pronovost) · Noémie dit oui (Genevièeve Albert)
…À LA TÉLÉVISION Moi non plus I-II (Charles-Olivier Michaud) · Motel Paradis (Sophie Deraspe) · La faille II (Patrice Sauvé)
En savoir plus
Evelyne Rompré
dans le rôle d'Arsinoé
FORMATION Conservatoire d’art dramatique de Québec (1997)
RÉCEMMENT… AU THÉÂTRE À cause du soleil d'Evelyne de la Chenelière, d’après l’œuvre d’Albert Camus (Florent Siaud, Théâtre Denise-Pelletier) · Si jamais vous nous écoutez de Maxime Carbonneau et Laurence Dauphinais (Théâtre Denise-Pelletier) · L’Heure Bleue de David Bouchard et Maxime Robin (Carrefour Théâtre) · Corps célestes de Dany Boudreault (Édith Patenaude, CTD’A) · Disparu.e.s de Tracy Letts (René Richard Cyr, Duceppe) · Les Enivrés d'Ivan Viripaev (Florent Siaud, Théâtre Prospero) · Mauvais goût de Didier Lucien (Espace Libre)
…AU TNM Britannicus de (Florent Siaud)
…AU CINÉMA Le rire (Martin Laroche) · Deux fois une femme (François Delisle) · C’est pas moi je le jure (Philippe Falardeau)
…À LA TÉLÉVISION Plan B (Jean-François Asselin) · Patrick Sénécal présente (Stéphane Lapointe) · Alertes (Frédérik D’Amours) · Toute la vie (Jean-Philippe Duval) · Fugueuse (Éric Tessier)
En savoir plus
Dominick Rustam
dans le rôle de Clitandre, un marquis
FORMATION Conservatoire d’art dramatique de Montréal (2020)
RÉCEMMENT …AU THÉÂTRE Hamlet de Shakespeare (Florent Siaud, CADM) · Small talk de Carole Fréchette (Benoit Vermeulen, CADM) · Chef d’œuvre, collectif (Charles Dauphinais, Zone Homa)
…AU CINÉMA Bientôt de Jérémi Roy · L’Acrobate de Rodrigue Jean · L’Encyclopédie de la décoration d'Olivier Godin · Rêve sur la plaza de Camille Beaubi · Pigeon de Jérémi Roy · Le bois, le lac d'Ariel Poupart
…À LA TÉLÉVISION Les Beaux Malaises 2.0 (Robin Aubert) · Survivre à ses enfants (Louise Archambault) · Caméra café 2.0 (René Richard Cyr et Mathieu Handfied) · Une autre histoire III (Brigitte Couture et Jean Bourbonnais)
En savoir plus
Mounia Zahzam
dans le rôle d'Eliante
FORMATION École nationale de théâtre du Canada (2015)
RÉCEMMENT …AU THÉÂTRE À cause du soleil d’Evelyne de la Chenelière d’après l’œuvre d’Albert Camus (Florent Siaud, Théâtre Denise-Pelletier) · Chambre d’échos de Philippe Ducros (Espace Libre) · Vernon Subutex de Virginie Despentes (Angela Konrad, Usine C) · L’Énéïde d’Olivier Kemeid (Théâtre de Quat’sous)
…AU CINÉMA Fabuleuses (Mélanie Charbonneau) · VHF (Charles-Stéphane Roy)
…À LA TÉLÉVISION Plan B (Jean-François Asselin) · Les moments parfaits (François Bégin) · Le manuel de la vie sauvage (Christian Laurence)
En savoir plus
Équipe de création
Mise en scène
Florent Siaud
Décor
Romain Fabre
Costumes
Julie Charland
Éclairages
Nicolas Descôteaux
Musique originale
Vincent Legault
Vidéo
Gaspard Philippe
Accessoires
Julie Measroch
Maquillages et coiffures
Florence Cornet
Conseillère en diction
Marie-Claude Lefebvre
Mouvement
Marilyn Daoust
Assistance à la mise en scène et régie
Stéphanie Capistran-Lalonde
Collaborations à la production
VIDÉO
Assistance à la conception vidéo
Béatrice Germain
COSTUMES
Assistant aux costumes
Yso South
Confection
Atelier Yso
Perruques
Sarah Tremblay
MUSIQUE
Musiciens
Kerry Bursey - Théorbe
TJ Skinner - Violon
Yubin Kim - Violon
Amina Myriam Tébini - Alto
Pierre-Alain Bouvrette - Violoncelle
Mixage
Ghyslain-Luc Lavigne
et Vincent Legault
ÉCOSCÉNO
Marianne Lavoie
Julie Fournier
Coline Declercq
REMERCIEMENTS
Evelyne de la Chenelière
Philippe Gaona
Siphay Southidara
DÉCOR
Décor réalisé par
Les productions Yves Nicol inc.
Directeur des opérations
Patrick Perrin
Chargé de projet
Pierre Dufour
Chargé de projet et dessins
Georges Papachristou
Chef menuisier
Laurent Rivard
Chef soudeur
Yannick Théroux-Lavallée
Département artistique
Jonathan Charland et Bruno Rathbone
Menuisiers
Corentin Jacotot
Guillaume Lienard
Lilian Gourbin
Israel Dubé
Soudeur
Ian Gravelle
Peintres scéniques
Mélanie Oliveira de Castro
Dara Bissonnette
Gantulga Temendemberel
Équipe de scène
Chef machiniste
Marc Barsalou
Chef éclairagiste
Geoffrey Frood
Chefs sonorisateurs
Paul Lepage
François Thibault
Chef accessoiriste
Daniel Gingras
Chef vidéo
François Mitchell
Technicien polyvalent
Pat Carroll
Cheffe habilleuse
Joan Lessard
Collaborations aux communications
Compagnie et cie
Agence de communication graphique
Martine Laforce, Roy & Turner Communications
Service de presse
Jean-François Gratton / Shoot Studio
Photographe / affiche
Yves Renaud
Photographe de scène
ctrlweb
Agence web
Outbox Technologies
Billetterie infonuagique
Nos prochaines productions
M'appelle Mohamed Ali
de Dieudonné Niangouna
Mise en scène Philippe Racine et Tatiana Zinga Botao
Du 23 février au 3 mars 2024
Le père
de Florian Zeller
Mise en scène Edith Patenaude
Du 19 mars au 13 avril 2024
Lysis
Une création de Fanny Britt et Alexia Bürger
d'après Aristophane
Mise en scène Lorraine Pintal
Du 7 mai au 1 juin 2024