PARCOURS DE L’ÉTONNANT MONSIEUR REICHENBACH
1982
Olivier Reichenbach a 40 ans. Il est né en Tunisie. En France, après avoir complété son baccalauréat — option philosophie — il renonce à des études universitaires pour travailler en cinéma, surtout comme caméraman. En 1965, le grand comédien Roger Coggio, un ami, l’engage pour une tournée internationale de sa célèbre adaptation théâtrale du Journal d’un fou de Gogol. La tournée passe par Montréal l’année suivante et, à cette occasion, il rencontre Jean‑Louis Roux et Jean Gascon, ainsi que l’équipe de l’Égrégore, dont André Pagé qui le recrute comme régisseur pour une tournée européenne. À son retour à Montréal, le TNM l’engage comme régisseur permanent alors que la compagnie quitte l’Orpheum. En 1971, Jean‑Louis Roux lui propose une première mise en scène, Désir sous les ormes d’Eugene O’Neill. Son talent éclate alors avec évidence : il a la mise en scène dans le sang. Au cours des 11 années qui le séparent encore de son poste de directeur, il signe plus de 40 productions dans la plupart des théâtres importants du Québec. Mais c’est surtout au TNM qu’il est attaché pendant ces années-là, y signant 12 productions qui ont marqué l’imaginaire, dont Les archanges de Dario Fo, Floralie de Roch Carrier, Equus de Peter Shaffer, Les rustres de Goldoni et Un reel ben beau ben triste de Jeanne‑Mance Delisle.
Equus de Peter Shaffer, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1975-1976
Daniel Gadouas © André Le Coz
Un reel ben beau ben triste de Jeanne-Mance Delisle m.e.s. Olivier Reichenbach, 1981-1982
Sophie Clément, Michel Daigle, Chantal Beaupré, Markita Boies, Monique Spaziani © André Le Coz
Un reel ben beau ben triste de Jeanne-Mance Delisle m.e.s. Olivier Reichenbach, 1981-1982
Pierre Chagnon, Monique Spaziani © André Le Coz
LE TNM DE OLIVIER REICHENBACH
PARCOURS DE L’ÉTONNANT MONSIEUR REICHENBACH
1982
Olivier Reichenbach a 40 ans. Il est né en Tunisie. En France, après avoir complété son baccalauréat — option philosophie — il renonce à des études universitaires pour travailler en cinéma, surtout comme caméraman. En 1965, le grand comédien Roger Coggio, un ami, l’engage pour une tournée internationale de sa célèbre adaptation théâtrale du Journal d’un fou de Gogol. La tournée passe par Montréal l’année suivante et, à cette occasion, il rencontre Jean‑Louis Roux et Jean Gascon, ainsi que l’équipe de l’Égrégore, dont André Pagé qui le recrute comme régisseur pour une tournée européenne. À son retour à Montréal, le TNM l’engage comme régisseur permanent alors que la compagnie quitte l’Orpheum. En 1971, Jean‑Louis Roux lui propose une première mise en scène, Désir sous les ormes d’Eugene O’Neill. Son talent éclate alors avec évidence : il a la mise en scène dans le sang. Au cours des 11 années qui le séparent encore de son poste de directeur, il signe plus de 40 productions dans la plupart des théâtres importants du Québec. Mais c’est surtout au TNM qu’il est attaché pendant ces années-là, y signant 12 productions qui ont marqué l’imaginaire, dont Les archanges de Dario Fo, Floralie de Roch Carrier, Equus de Peter Shaffer, Les rustres de Goldoni et Un reel ben beau ben triste de Jeanne‑Mance Delisle.
Equus de Peter Shaffer, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1975-1976
Daniel Gadouas © André Le Coz
Un reel ben beau ben triste de Jeanne-Mance Delisle m.e.s. Olivier Reichenbach, 1981-1982
Sophie Clément, Michel Daigle, Chantal Beaupré, Markita Boies, Monique Spaziani © André Le Coz
Un reel ben beau ben triste de Jeanne-Mance Delisle m.e.s. Olivier Reichenbach, 1981-1982
Pierre Chagnon, Monique Spaziani © André Le Coz