LE TNM D'OLIVIER REINCHENBACH — 3e DIRECTORAT 1982‑1992
1982
Sa première saison, héritée d’André Pagé, n’arrive pas à trouver son sens et son équilibre, même si demeurent en mémoire La mandragore de Jean-Pierre Ronfard d’après Machiavel et un Oncle Vania, signé André Brassard, où Jean-Louis Roux livre une bouleversante interprétation. Pour sa véritable première saison, qui s’ouvre à l’automne 1983, Oliver Reichenbach pose clairement sa vision artistique. Entre deux classiques, Tartuffe et Arlequin, serviteur de deux maîtres, il programme une création québécoise d’une toute jeune auteure, La passion de Juliette de Michelle Allen, montée par un metteur en scène de la nouvelle génération, Yves Desgagnés ; un succès contemporain, Amadeus de Peter Shaffer, et une intelligente comédie britannique sur les identités sexuelles, Cul-de-sac au 7e ciel de Caryl Churchill. Le grand répertoire qui domine, porté par des mises en scène intelligemment traditionnelles, côtoie du théâtre contemporain accessible, celui que l’on peut voir dans les grandes villes du monde. Mais Olivier Reichenbach démontre aussi un intérêt pour la dramaturgie contemporaine qui interroge les enjeux présents. Et, comme tous le remarquent, il fait place à la création et aux metteurs en scène issus de la génération montante qui n’ont pas encore un accès aux grandes scènes, comme René Richard Cyr, Yves Desgagnés, Lorraine Pintal et Robert Lepage.
La passion de Juliette de Michelle Allen, m.e.s. Yves Desgagnés, 1983-1984
© Robert Etcheverry
LE TNM DE OLIVIER REICHENBACH
LE TNM D'OLIVIER REINCHENBACH — 3e DIRECTORAT 1982‑1992
1982
Sa première saison, héritée d’André Pagé, n’arrive pas à trouver son sens et son équilibre, même si demeurent en mémoire La mandragore de Jean-Pierre Ronfard d’après Machiavel et un Oncle Vania, signé André Brassard, où Jean-Louis Roux livre une bouleversante interprétation. Pour sa véritable première saison, qui s’ouvre à l’automne 1983, Oliver Reichenbach pose clairement sa vision artistique. Entre deux classiques, Tartuffe et Arlequin, serviteur de deux maîtres, il programme une création québécoise d’une toute jeune auteure, La passion de Juliette de Michelle Allen, montée par un metteur en scène de la nouvelle génération, Yves Desgagnés ; un succès contemporain, Amadeus de Peter Shaffer, et une intelligente comédie britannique sur les identités sexuelles, Cul-de-sac au 7e ciel de Caryl Churchill. Le grand répertoire qui domine, porté par des mises en scène intelligemment traditionnelles, côtoie du théâtre contemporain accessible, celui que l’on peut voir dans les grandes villes du monde. Mais Olivier Reichenbach démontre aussi un intérêt pour la dramaturgie contemporaine qui interroge les enjeux présents. Et, comme tous le remarquent, il fait place à la création et aux metteurs en scène issus de la génération montante qui n’ont pas encore un accès aux grandes scènes, comme René Richard Cyr, Yves Desgagnés, Lorraine Pintal et Robert Lepage.
La passion de Juliette de Michelle Allen, m.e.s. Yves Desgagnés, 1983-1984
© Robert Etcheverry