Les reines
De Normand Chaurette
Mise en scène Denis Marleau
Production Théâtre du Nouveau Monde,
en collaboration avec UBU compagnie de création
La couronne et ses ombres Ce jeudi 20 janvier 1483, une prodigieuse tempête de neige engouffre Londres, car le roi Édouard agonise et que toute mort d’un roi secoue la nature entière. Dissimulé à nos regards, le monstrueux Richard, son frère cadet, parcourt le palais pour assassiner ceux qui le séparent de la couronne. Alors que le pouvoir bascule, les femmes du château se débattent pour accéder au nouveau souverain : la désemparée reine Elizabeth, la vieille duchesse d’York, mère des rois, la terrible veuve Marguerite d’Anjou, les arrivistes et perverses sœurs Warwick, toutes, sauf la muette et très mystérieuse Anne Dexter. • Il y a trente ans déjà, Normand Chaurette arrachait ces femmes au Richard III de Shakespeare et aux généalogies de la couronne anglaise pour les déployer dans d’âpres luttes savamment réglées par des protocoles aussi anciens qu’énigmatiques. Exclues d’une Histoire dont elles tentent de s’emparer, les reines n’ont que la parole, mais une parole d’une incomparable somptuosité, minutieusement élaborée pour cacher la dureté du monde afin de mieux la révéler. • En 2005, Denis Marleau avait une première fois abordé ce texte aux insondables richesses. Il y revient avec une distribution… royale : Céline Bonnier, Sophie Cadieux, Kathleen Fortin, Marie‑Pier Labrecque, Sylvie Léonard et Monique Spaziani.
Les reines
De Normand Chaurette
Mise en scène Denis Marleau
Production Théâtre du Nouveau Monde,
en collaboration avec UBU compagnie de création
1 h 30
sans entracte
Du 16 novembre au 11 décembre 2021
La couronne et ses ombres Ce jeudi 20 janvier 1483, une prodigieuse tempête de neige engouffre Londres, car le roi Édouard agonise et que toute mort d’un roi secoue la nature entière. Dissimulé à nos regards, le monstrueux Richard, son frère cadet, parcourt le palais pour assassiner ceux qui le séparent de la couronne. Alors que le pouvoir bascule, les femmes du château se débattent pour accéder au nouveau souverain : la désemparée reine Elizabeth, la vieille duchesse d’York, mère des rois, la terrible veuve Marguerite d’Anjou, les arrivistes et perverses sœurs Warwick, toutes, sauf la muette et très mystérieuse Anne Dexter. • Il y a trente ans déjà, Normand Chaurette arrachait ces femmes au Richard III de Shakespeare et aux généalogies de la couronne anglaise pour les déployer dans d’âpres luttes savamment réglées par des protocoles aussi anciens qu’énigmatiques. Exclues d’une Histoire dont elles tentent de s’emparer, les reines n’ont que la parole, mais une parole d’une incomparable somptuosité, minutieusement élaborée pour cacher la dureté du monde afin de mieux la révéler. • En 2005, Denis Marleau avait une première fois abordé ce texte aux insondables richesses. Il y revient avec une distribution… royale : Céline Bonnier, Sophie Cadieux, Kathleen Fortin, Marie‑Pier Labrecque, Sylvie Léonard et Monique Spaziani.
Distribution
 
 Auteur
Normand Chaurette
Normand Chaurette est né en 1954 à Montréal. Il est l’auteur de douze pièces publiées depuis 1980 dont les plus connues sont Provincetown Playhouse, juillet 1919, j'avais 19 ans, (1981) ; Fragments d'une lettre d'adieu lus par des géologues (1986) ; Les Reines (1991) ; Le Passage de l'Indiana, (pièce créée dans le cadre de la cinquantième édition du Festival d'Avignon, 1996) ; Le Petit Köchel (2000) ; Ce qui meurt en dernier (2008). Son théâtre est coédité par Leméac et Actes Sud – Papiers. La plupart de ses pièces ont été créées à Montréal depuis 1980 ; en outre, elles ont été produites à Toronto, Edmonton, Vancouver, New York et dans de nombreuses villes aux États-Unis ; il a aussi été joué à Paris (dont Les reines à la Comédie-Française en 1997), Bruxelles, Florence, Barcelone, Édimbourg. Ses textes les plus récents ont été traduits en anglais, en italien, en catalan, en espagnol et en allemand. Depuis 1995, Normand Chaurette et Denis Marleau d'Ubu compagnie de création, ont développé une grande complicité qui leur a valu une place de choix sur la scène internationale, grâce notamment aux festivals d’Avignon en 1996 et 2000. Normand Chaurette a aussi signé de nombreuses traductions de pièces de Shakespeare, ainsi que des textes français à partir de traductions littérales d’Ibsen et de Schiller.
Metteur en scène
Denis Marleau
Depuis le début des années 1980, Denis Marleau élabore avec constance une œuvre théâtrale éclectique et singulière, qui conjugue inventivité, rigueur formelle et transversalité, applaudie ici et à l’étranger. Sous l’égide d’UBU, compagnie de création qu’il fonde en 1982, il conçoit d’abord des spectacles-collages d’inspiration dadaïste (Cœur à gaz & autres textes Dada, 1981 ; Merz Opéra, 1987 ; Oulipo Show, 1988) et explore par la suite les écritures contemporaines (Beckett, Koltès, Bernhard, Tabucchi, Fosse, Pliya, Jelinek, Loher, Crimp, Gaudé). Il monte également plusieurs pièces québécoises dont celles de Normand Chaurette, Le passage de l’Indiana (1996) et Le petit Köchel (2001), créées au Festival d’Avignon ainsi que des textes de Gaétan Soucy, Pierre Perrault et Evelyne de la Chenelière. Parallèlement, il aborde des œuvres du grand répertoire (Shakespeare, Molière, Lessing, Goethe, Büchner, Tchekhov) et fait entrer Agamemnon de Sénèque au répertoire de la Comédie-Française (2011). Avec la création de la « fantasmagorie technologique » Les aveugles (2002) de Maeterlinck, présentée sur trois continents, Denis Marleau s’engage dans une recherche approfondie sur l’intégration des nouvelles technologies de l’image et du son au théâtre, notamment au service du personnage vidéo.
Les quelques 50 spectacles qu’il a conçus nouent des dialogues inspirants avec la musique actuelle, la littérature, les arts visuels et même la mode avec Jean Paul Gaultier. Plusieurs grandes institutions culturelles, théâtres et festivals prestigieux ont commandé des œuvres à Denis Marleau, parmi lesquels le Musée d’art contemporain de Montréal, le Festival TransAmériques, le Centre Georges Pompidou, le Festival d’Avignon, le Grand théâtre de Genève, Lille 2004, le Musée des Beaux-arts de Montréal, Mons 2015.
 
 Collaborateurs
Assistance à la mise en scène Carol‑Anne Bourgon Sicard
Collaboration artistique et conception vidéo Stéphanie Jasmin
Décor Michel Goulet
Costumes Ginette Noiseux
Éclairages Marc Parent
Musique originale Alexander MacSween
Intégration vidéo Pierre Laniel
Maquillages Florence Cornet
Accessoires Karine Cusson
Assistance au décor Marine Plasse
Assistance aux costumes Pierre-Guy Lapointe
Assistance au son Annie Préfontaine
UBU compagnie de création direction artistique Denis Marleau et Stéphanie Jasmin

 
  
  
  
  
  
  
  
 