ALBERT MILLAIRE, MISSIONNAIRE DU THÉÂTRE QUÉBÉCOIS
1966
À son retour au TNM, Jean‑Louis Roux retrouve avec plaisir Albert Millaire, camarade des années Gascon, qui vient de s’engager à exercer pendant trois ans la fonction de directeur artistique adjoint. Cet acteur charismatique, à la voix pénétrante, qui compte parmi les plus importants de sa génération, rêve de grands rôles classiques. Mais, comme metteur en scène, c’est la création qu’il entend mettre en lumière. Pour Jean‑Louis Roux, qui soutient ce projet d’édification d’un répertoire national, Albert Millaire est : « un extraordinaire dément, une espèce de visionnaire qui se réclamerait plus de Ringo Starr que du Christ. » Le temps sauvage d’Anne Hébert ouvre donc la saison de ce deuxième directorat et partira en tournée dans les régions du Québec. La saison suivante, il dirige Les grands soleils, une pièce inédite de Jacques Ferron, à caractère nationaliste, qui a attendu dix ans avant d’être montée. Le succès est au rendez-vous et assure une tournée encore plus importante se rendant jusqu’au Nouveau-Brunswick et en Ontario. Suivront au cours de son mandat triennal, Bilan de Marcel Dubé et Les traitants de Guy Dufresne : « Le TNM était tout indiqué pour faire ça : c’était la scène principale du Canada français, et même, du Canada tout court, à un certain moment. » Au printemps 1969, il quitte son poste, mais non la maison.
En répétition, Albert Millaire dirigeant Marthe Mercure, Les grands soleils de Jacques Ferron, 1967-1968, © André Le Coz
Bilan, Téléthéâtre de Marcel Dubé réalisé par Paul Blouin, Radio-Canada, 1968
En avant plan : Jean Duceppe, Janine Sutto | À l’arrière-plan : Monique Miller, Benoît Girard
LE TNM DE JEAN-LOUIS-ROUX
ALBERT MILLAIRE, MISSIONNAIRE DU THÉÂTRE QUÉBÉCOIS
1966
À son retour au TNM, Jean‑Louis Roux retrouve avec plaisir Albert Millaire, camarade des années Gascon, qui vient de s’engager à exercer pendant trois ans la fonction de directeur artistique adjoint. Cet acteur charismatique, à la voix pénétrante, qui compte parmi les plus importants de sa génération, rêve de grands rôles classiques. Mais, comme metteur en scène, c’est la création qu’il entend mettre en lumière. Pour Jean‑Louis Roux, qui soutient ce projet d’édification d’un répertoire national, Albert Millaire est : « un extraordinaire dément, une espèce de visionnaire qui se réclamerait plus de Ringo Starr que du Christ. » Le temps sauvage d’Anne Hébert ouvre donc la saison de ce deuxième directorat et partira en tournée dans les régions du Québec. La saison suivante, il dirige Les grands soleils, une pièce inédite de Jacques Ferron, à caractère nationaliste, qui a attendu dix ans avant d’être montée. Le succès est au rendez-vous et assure une tournée encore plus importante se rendant jusqu’au Nouveau-Brunswick et en Ontario. Suivront au cours de son mandat triennal, Bilan de Marcel Dubé et Les traitants de Guy Dufresne : « Le TNM était tout indiqué pour faire ça : c’était la scène principale du Canada français, et même, du Canada tout court, à un certain moment. » Au printemps 1969, il quitte son poste, mais non la maison.
En répétition, Albert Millaire dirigeant Marthe Mercure, Les grands soleils de Jacques Ferron, 1967-1968, © André Le Coz
Bilan, Téléthéâtre de Marcel Dubé réalisé par Paul Blouin, Radio-Canada, 1968
En avant plan : Jean Duceppe, Janine Sutto | À l’arrière-plan : Monique Miller, Benoît Girard