RÉHABILITATION DE CLAUDE GAUVREAU
1998
Que ce soit à titre de directrice artistique ou de metteuse en scène, le poète Claude Gauvreau, cosignataire de Refus global, occupe une place particulière dans le travail de Lorraine Pintal, comme une sorte d’affinité élective. Ses pièces, « n’ayant pas reçues toute l’attention qu’elles méritaient lors de leur création », elle s’attaque à réhabiliter son œuvre. En 1996, elle fait une première incursion dans son univers, dirigeant pour la compagnie Chants libres la création de l’opéra Le vampire et la nymphomane. Suivent rapidement, ses mises en scène acclamées des Oranges sont vertes (septembre1998), qui souligne le 50e anniversaire de Refus global et dont l’affiche iconoclaste a fait couler beaucoup d’encre, et de L’asile de la pureté (2003), qui l’année précédente avait fait l’objet d’une bouleversante lecture publique à l’hôpital Louis-Hippolyte-Lafontaine dans le cadre du Festival de Théâtre des Amériques (FTA). En 2008, elle s’attaque à La charge de l’orignal épormyable, créée pour la troisième fois sur la scène du TNM, Ronfard et Brassard s’étant colletaillés à cette pièce magistrale au cours des précédentes décennies. Tous d’authentiques succès populaires. Pour Lorraine Pintal, l’œuvre exploréenne de Gauvreau a su « se libérer des traditions et des dogmes, repousser les limites de la représentation et du langage, et dénoncer par la démesure et par la création d’un cirque infernal dans lequel sont plongés les personnages, le système social débilitant et les rôles de soumission auxquels les artistes étaient alors soumis. » Et que cette parole, toute dérangeante soit-elle, doit être entendue à tout prix.
Affiche, Les oranges sont vertes de Claude Gauvreau, m.e.s. Lorraine Pintal, 1998-1999, © K.Leuch
Les oranges sont vertes de Claude Gauvreau, m.e.s. Lorraine Pintal, 1998-1999
Scénographie Danièle Lévesque, © Pierre Desjardins
Les oranges sont vertes de Claude Gauvreau, m.e.s. Lorraine Pintal, 1998-1999
Pascale Montpetit, Pierre Lebeau, © Christian Desrochers
La charge de l’orignal épormyable de Claude Gauvreau, m.e.s. Lorraine Pintal, 2008-2009
François Papineau, scénographie de Jean Bard, © Yves Renaud
LE TNM DE LORRAINE PINTAL
RÉHABILITATION DE CLAUDE GAUVREAU
1998
Que ce soit à titre de directrice artistique ou de metteuse en scène, le poète Claude Gauvreau, cosignataire de Refus global, occupe une place particulière dans le travail de Lorraine Pintal, comme une sorte d’affinité élective. Ses pièces, « n’ayant pas reçues toute l’attention qu’elles méritaient lors de leur création », elle s’attaque à réhabiliter son œuvre. En 1996, elle fait une première incursion dans son univers, dirigeant pour la compagnie Chants libres la création de l’opéra Le vampire et la nymphomane. Suivent rapidement, ses mises en scène acclamées des Oranges sont vertes (septembre1998), qui souligne le 50e anniversaire de Refus global et dont l’affiche iconoclaste a fait couler beaucoup d’encre, et de L’asile de la pureté (2003), qui l’année précédente avait fait l’objet d’une bouleversante lecture publique à l’hôpital Louis-Hippolyte-Lafontaine dans le cadre du Festival de Théâtre des Amériques (FTA). En 2008, elle s’attaque à La charge de l’orignal épormyable, créée pour la troisième fois sur la scène du TNM, Ronfard et Brassard s’étant colletaillés à cette pièce magistrale au cours des précédentes décennies. Tous d’authentiques succès populaires. Pour Lorraine Pintal, l’œuvre exploréenne de Gauvreau a su « se libérer des traditions et des dogmes, repousser les limites de la représentation et du langage, et dénoncer par la démesure et par la création d’un cirque infernal dans lequel sont plongés les personnages, le système social débilitant et les rôles de soumission auxquels les artistes étaient alors soumis. » Et que cette parole, toute dérangeante soit-elle, doit être entendue à tout prix.
Affiche, Les oranges sont vertes de Claude Gauvreau, m.e.s. Lorraine Pintal, 1998-1999, © K.Leuch
Les oranges sont vertes de Claude Gauvreau, m.e.s. Lorraine Pintal, 1998-1999
Scénographie Danièle Lévesque, © Pierre Desjardins
Les oranges sont vertes de Claude Gauvreau, m.e.s. Lorraine Pintal, 1998-1999
Pascale Montpetit, Pierre Lebeau, © Christian Desrochers
La charge de l’orignal épormyable de Claude Gauvreau, m.e.s. Lorraine Pintal, 2008-2009
François Papineau, scénographie de Jean Bard, © Yves Renaud