UNE VISION ESTHÉTIQUE NETTE
1985
La préséance accordée au répertoire par Olivier Reichenbach s’accompagne d’un choix esthétique formel concernant tout le langage de la mise en scène : la scénographie, les costumes, la musique et, principalement, les éclairages. Il propulse ainsi à l’avant-plan toute une nouvelle génération de concepteurs, faisant en sorte que des artistes puissent pleinement déployer leur art enraciné dans la tradition, comme le concepteur de décor Guy Neveu et, surtout, l’extraordinaire concepteur d’éclairage Michel Beaulieu qu’il a engagé sur une base permanente et dont les réalisations, à la fois sensibles et somptueuses, ont donné à l’ère Reichenbach une remarquable unité visuelle. Mais surtout il a permis l’éclosion de jeunes artistes comme les scénographes Claude Goyette (les jeux de miroir de La double inconstance de Marivaux, les grilles sinistres de L’école des femmes) et Danièle Lévesque dont on se souvient encore des 56 réfrigérateurs de Bonjour là, bonjour, du mélange d’asphalte et d’acier pour La Médée d’Euripide et de l’appartement suspendu de HA ha !... Autant de scénographies qui font date aujourd’hui.
La double inconstance de Marivaux, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1986-1987
Louise Turcot, Guy Nadon © Robert Etcheverry
Bonjour, là, bonjour de Michel Tremblay, m.e.s. René Richard Cyr, 1987-1988
© Pierre Desjardins
Ha ha!... de Réjean Ducharme, m.e.s.Lorraine Pintal, 1989-1990
© Pierre Desjardins
La Médée d’Euripide de Marie Cardinal, m.e.s. Jean‑Pierre Ronfard, 1986-1987
© Pierre Desjardins
LE TNM DE OLIVIER REICHENBACH
UNE VISION ESTHÉTIQUE NETTE
1985
La préséance accordée au répertoire par Olivier Reichenbach s’accompagne d’un choix esthétique formel concernant tout le langage de la mise en scène : la scénographie, les costumes, la musique et, principalement, les éclairages. Il propulse ainsi à l’avant-plan toute une nouvelle génération de concepteurs, faisant en sorte que des artistes puissent pleinement déployer leur art enraciné dans la tradition, comme le concepteur de décor Guy Neveu et, surtout, l’extraordinaire concepteur d’éclairage Michel Beaulieu qu’il a engagé sur une base permanente et dont les réalisations, à la fois sensibles et somptueuses, ont donné à l’ère Reichenbach une remarquable unité visuelle. Mais surtout il a permis l’éclosion de jeunes artistes comme les scénographes Claude Goyette (les jeux de miroir de La double inconstance de Marivaux, les grilles sinistres de L’école des femmes) et Danièle Lévesque dont on se souvient encore des 56 réfrigérateurs de Bonjour là, bonjour, du mélange d’asphalte et d’acier pour La Médée d’Euripide et de l’appartement suspendu de HA ha !... Autant de scénographies qui font date aujourd’hui.
La double inconstance de Marivaux, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1986-1987
Louise Turcot, Guy Nadon © Robert Etcheverry
Bonjour, là, bonjour de Michel Tremblay, m.e.s. René Richard Cyr, 1987-1988
© Pierre Desjardins
Ha ha!... de Réjean Ducharme, m.e.s.Lorraine Pintal, 1989-1990
© Pierre Desjardins
La Médée d’Euripide de Marie Cardinal, m.e.s. Jean‑Pierre Ronfard, 1986-1987
© Pierre Desjardins