Knock ou le Triomphe de la médecine
Texte | Jules Romains
Mise en scène | Daniel Brière
En tournée au Québec | Calendrier
Médecins tout-puissants et patients gémissants !
Urgences débordées et hôpitaux débordants ! Listes d’attente et listériose ! La santé avec un grand S nous rend malade ! Et si notre obsession de la santé était fabriquée pour nous empêcher de rêver à d’autres révolutions ? Entre en scène le docteur Knock : compétent comme un stéthoscope, rationnel comme une radiographie… et escroc. Ce personnage fascinant, créé en 1923 par l’auteur Jules Romains et rendu célèbre par le grand Louis Jouvet, est l’ahurissant moteur d’une des comédies les plus férocement drôles du répertoire du 20e siècle. Sa devise ? « Les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent. »
La Guerre de quatorze et la grippe espagnole ne sont plus que de mauvais souvenirs à St‑Maurice, petite ville tranquille d’une France qui retrouve sa douceur de vivre. Le vieux docteur Parpalaid en profite pour vendre sa clinique à un inconnu, le docteur Knock, qui réalise avec horreur que la clientèle de son prédécesseur est pratiquement inexistante… Qu’à cela ne tienne : le défi n’en sera que plus grand. Et voilà Knock qui enrégimente les personnes-clés de la ville pour réaliser son grand projet : l’avènement de l’Âge Médical !
Alexis Martin, qui rêve de jouer Knock depuis sa jeunesse, a rassemblé autour de lui sa joyeuse bande de complices dont, au premier chef, Daniel Brière qui signe une première mise en scène au TNM. Alors ne vous étonnez pas de voir sur scène leurs camarades qui vous prodigueront le seul remède garanti efficace : le rire !
Alexis Martin est particulièrement troublant en Dr. Knock. (...) Il envoûte !
Le plus intéressant, c’est que le propos qui remonte à 1923 est toujours plus que d’actualité (...) C’est très drôle de voir ce médecin complétement manipulateur et obsessif. La pièce nous montre notre dépendance face aux médecins
Paul Arcand, Puisqu’il faut se lever, 98.5FM
Knock est un fantastique véhicule pour mettre en avant les talents comiques de la distribution de choix. (...) S’il s’inspire de l’adaptation filmique de la pièce de 1951 pour les costumes ou la scène d’ouverture, le metteur en scène emprunte également à l’imaginaire du cinéma expressionniste des années 1920. (...) Tout va (...) rondement dans ce spectacle mené au quart de tour et qui prouve toute la pertinence de ce texte prémonitoire.
François Jardon-Gomez, Le Devoir
Alexis Martin (…) y prend visiblement plaisir (comme tout le reste de la solide brochette d’acteurs, d’ailleurs). (...) Cette pièce dénonce (…) le pouvoir que peuvent avoir les médecins sur leurs malades, le tout sur un ton humoristique. (...) Une mise en scène ingénieuse; un ton léger (...) Daniel Brière (…) signe une mise en scène inventive et amusante. (...) (…) les décors impressionnants, les projections et les costumes flamboyants, aide à donner un lustre grandiose à cette création. (...) Knock ou le triomphe de la médecine fait passer un bon moment, ponctué de nombreux éclats de rire. (...) le plaisir authentique et contagieux de toute cette belle bande... qui se sent même depuis le balcon.
Camille Laurin-Desjardins, quebec.huffingtonpost.ca
Knock ou le Triomphe de la médecine au TNM : une comédie délicieuse et intelligente ! (...) Cette véritable vitamine pour l'âme a réjoui la salle tout entière (...) La mise en scène de Daniel Brière est à l'instar du propos de la pièce : joyeuse, efficace, drôle, tout en portant le sens plus profond de cette dernière. (...) La parfaite complicité, sur scène et dans la vie, entre le metteur en scène et le comédien Alexis Martin, servent magnifiquement la pièce.
Luce Langis, patwhite.com
Knock ou le Triomphe de la médecine
Texte | Jules Romains
1 h 45
sans entracte
Mise en scène | Daniel Brière
En tournée au Québec | Calendrier
Du 17 septembre au 12 octobre 2019
Médecins tout-puissants et patients gémissants !
Urgences débordées et hôpitaux débordants ! Listes d’attente et listériose ! La santé avec un grand S nous rend malade ! Et si notre obsession de la santé était fabriquée pour nous empêcher de rêver à d’autres révolutions ? Entre en scène le docteur Knock : compétent comme un stéthoscope, rationnel comme une radiographie… et escroc. Ce personnage fascinant, créé en 1923 par l’auteur Jules Romains et rendu célèbre par le grand Louis Jouvet, est l’ahurissant moteur d’une des comédies les plus férocement drôles du répertoire du 20e siècle. Sa devise ? « Les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent. »
La Guerre de quatorze et la grippe espagnole ne sont plus que de mauvais souvenirs à St‑Maurice, petite ville tranquille d’une France qui retrouve sa douceur de vivre. Le vieux docteur Parpalaid en profite pour vendre sa clinique à un inconnu, le docteur Knock, qui réalise avec horreur que la clientèle de son prédécesseur est pratiquement inexistante… Qu’à cela ne tienne : le défi n’en sera que plus grand. Et voilà Knock qui enrégimente les personnes-clés de la ville pour réaliser son grand projet : l’avènement de l’Âge Médical !
Alexis Martin, qui rêve de jouer Knock depuis sa jeunesse, a rassemblé autour de lui sa joyeuse bande de complices dont, au premier chef, Daniel Brière qui signe une première mise en scène au TNM. Alors ne vous étonnez pas de voir sur scène leurs camarades qui vous prodigueront le seul remède garanti efficace : le rire !
Alexis Martin est particulièrement troublant en Dr. Knock. (...) Il envoûte !
Le plus intéressant, c’est que le propos qui remonte à 1923 est toujours plus que d’actualité (...) C’est très drôle de voir ce médecin complétement manipulateur et obsessif. La pièce nous montre notre dépendance face aux médecins
Paul Arcand, Puisqu’il faut se lever, 98.5FM
Knock est un fantastique véhicule pour mettre en avant les talents comiques de la distribution de choix. (...) S’il s’inspire de l’adaptation filmique de la pièce de 1951 pour les costumes ou la scène d’ouverture, le metteur en scène emprunte également à l’imaginaire du cinéma expressionniste des années 1920. (...) Tout va (...) rondement dans ce spectacle mené au quart de tour et qui prouve toute la pertinence de ce texte prémonitoire.
François Jardon-Gomez, Le Devoir
Alexis Martin (…) y prend visiblement plaisir (comme tout le reste de la solide brochette d’acteurs, d’ailleurs). (...) Cette pièce dénonce (…) le pouvoir que peuvent avoir les médecins sur leurs malades, le tout sur un ton humoristique. (...) Une mise en scène ingénieuse; un ton léger (...) Daniel Brière (…) signe une mise en scène inventive et amusante. (...) (…) les décors impressionnants, les projections et les costumes flamboyants, aide à donner un lustre grandiose à cette création. (...) Knock ou le triomphe de la médecine fait passer un bon moment, ponctué de nombreux éclats de rire. (...) le plaisir authentique et contagieux de toute cette belle bande... qui se sent même depuis le balcon.
Camille Laurin-Desjardins, quebec.huffingtonpost.ca
Knock ou le Triomphe de la médecine au TNM : une comédie délicieuse et intelligente ! (...) Cette véritable vitamine pour l'âme a réjoui la salle tout entière (...) La mise en scène de Daniel Brière est à l'instar du propos de la pièce : joyeuse, efficace, drôle, tout en portant le sens plus profond de cette dernière. (...) La parfaite complicité, sur scène et dans la vie, entre le metteur en scène et le comédien Alexis Martin, servent magnifiquement la pièce.
Luce Langis, patwhite.com
Distribution
Auteur
Jules Romains
Jules Romains (1885-1972)
Jules Romains, de son vrai nom Louis Henri Jean Farigoule est né le 26 août 1885 en Haute-Loire. En 1903, il connaît une épiphanie qui donnera naissance à sa théorie de l’unanimisme. Cette intuition est à l’origine de son premier recueil de poèmes, L’Âme des hommes, qu’il publie alors qu’il n’a que dix-huit ans.
Alors qu’il commence une carrière d’enseignant, il est mobilisé en 1914. Après la guerre, il décide de se consacrer à l’écriture. Il s’attaque à un scénario de film et publie deux romans, Mort de quelqu’un et Les Copains, qui illustrent sa théorie de l’unanimisme. Mais c’est au théâtre qu’il va gagner sa notoriété
Louis Jouvet, une rencontre décisive
En 1920, Jules Romains devient directeur de l’école du Théâtre du Vieux-Colombier. Jacques Copeau, directeur du théâtre, met en scène sa pièce Cromedeyre-le-Vieil dans laquelle Louis Jouvet tient un petit rôle. C’est lui qui va donner à Jules Romains son ticket d’entrée pour le théâtre… et la gloire !
Devenu directeur de la Comédie des Champs-Élysées, Louis Jouvet met en scène et joue en 1923, Monsieur Le Trouhadec saisi par la débauche, puis quelques mois plus tard Knock ou le triomphe de la médecine. Et c’est, effectivement, un triomphe ! Knock sera joué plus de 2000 fois par Jouvet et fera l’objet de deux films.
Toujours mis en scène et interprétés par Jouvet, Le Mariage de Monsieur Le Trouhadec est présenté en janvier 1925 et Donogoo-Tonka en octobre 1930. À cette époque, Jules Romains était, avec Pirandello et George Bernard Shaw, l’un des trois dramaturges de son temps les plus joués dans le monde. Grâce au théâtre, Romains peut se dédier pleinement à la littérature et se jeter dans l’écriture de sa grande œuvre : Les Hommes de bonne volonté, une gigantesque fresque de vingt-sept volumes, publiés entre 1932 et 1946. Cette colossale entreprise rencontre un immense succès en librairie, et fait la fortune de son auteur. Dès le début de la Deuxième Guerre, Romains est contraint à l’exil. Il s’installe d’abord aux États-Unis, puis au Mexique où il participe à la fondation de l’Institut Français d’Amérique latine, à Mexico. À son retour à Paris, en 1946, les Allemands ont déménagé son appartement et dispersé sa bibliothèque…
Académicien (presque) malgré lui
Romains avait de sérieuses réserves envers l’Académie française, lui reprochant un certain conservatisme dans ses choix. En 1931, il est approché, mais il refuse, fidèle à ses principes. En 1945, c’est le Général de Gaulle lui-même qui le lui demande. Après quelques atermoiements, Romains finit par se présenter, justifiant sa décision en invoquant son récent exil de cinq ans, pendant lequel il a compris la nécessité de redorer le blason d’une France bien mal en point à la fin de la guerre. Il est élu en 1946. Atteint de la maladie de Parkinson, il meurt le 14 août 1972, à l’âge de 87 ans.
Metteur en scène
Daniel Brière
Membre cofondateur du Groupement Forestier du Théâtre et codirecteur artistique du NTE.
FORMATION Conservatoire d’art dramatique de Montréal (CADM, 1985)
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Conception et collaboration
Collaborateurs
Intégration vidéo Pierre Laniel | Assistance aux costumes Pascale Bassani | Assitance aux perruques et coiffures Sarah Tremblay | Régie de tournée Claude Lemelin