ÉPILOGUE
1992
Olivier Reichenbach a donné au TNM une identité nette, détachée de la personnalité de ses fondateurs, mais dont il a recueilli les meilleurs éléments : un théâtre ouvert sur la cité où l’on donne vie aux grands textes du patrimoine dramaturgique, incluant le répertoire québécois. Il est conscient aussi que d’un tel théâtre doit émaner un prestige dépourvu de tout tape-à-l’œil. Cette attitude vient essentiellement d’une conscience plus vaste : la conscience de l’Histoire. Olivier Reichenbach est non seulement conscient de l’histoire du TNM, mais aussi du lent et formidable travail de reconnaissance du répertoire universel qui s’accomplit au Québec depuis l’après-guerre. Il a surtout la conviction que la génération qui a eu vingt ans en 1968 et qui a suscité l’effervescence de la création québécoise des années soixante-dix, que cette génération-là était destinée à investir la tradition théâtrale d’une énergie nouvelle venue de sa conception même de l’art dramatique. Et il a choisi d’être celui qui allait unir ces deux forces sur la plus grande scène montréalaise : le jeune théâtre et la grande tradition. Et en clarifiant la nature et la mission du Théâtre du Nouveau Monde, il permet, à son départ, de penser la pérennité de la compagnie en termes artistiques.
Tartuffe de Molière, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1983-1984
Entre autres : Raymond Bouchard (à gauche), Luce Guilbault (au centre), Sophie Clément (à droite) © Sylvain Morel
Amadeus Peter Shaffer, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1983-1984
Hubert Gagnon, Markita Boies © Sylvain Morel
Les Liaisons dangereuses de Christopher Hampton, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1989-1990
Paul Savoie, Louise Marleau © Robert Etcheverry
Hamlet de William Shakespeare, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1989-1990
Marie Tifo, Marc Béland © Robert Etcheverry
LE TNM DE OLIVIER REICHENBACH
ÉPILOGUE
1992
Olivier Reichenbach a donné au TNM une identité nette, détachée de la personnalité de ses fondateurs, mais dont il a recueilli les meilleurs éléments : un théâtre ouvert sur la cité où l’on donne vie aux grands textes du patrimoine dramaturgique, incluant le répertoire québécois. Il est conscient aussi que d’un tel théâtre doit émaner un prestige dépourvu de tout tape-à-l’œil. Cette attitude vient essentiellement d’une conscience plus vaste : la conscience de l’Histoire. Olivier Reichenbach est non seulement conscient de l’histoire du TNM, mais aussi du lent et formidable travail de reconnaissance du répertoire universel qui s’accomplit au Québec depuis l’après-guerre. Il a surtout la conviction que la génération qui a eu vingt ans en 1968 et qui a suscité l’effervescence de la création québécoise des années soixante-dix, que cette génération-là était destinée à investir la tradition théâtrale d’une énergie nouvelle venue de sa conception même de l’art dramatique. Et il a choisi d’être celui qui allait unir ces deux forces sur la plus grande scène montréalaise : le jeune théâtre et la grande tradition. Et en clarifiant la nature et la mission du Théâtre du Nouveau Monde, il permet, à son départ, de penser la pérennité de la compagnie en termes artistiques.
Tartuffe de Molière, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1983-1984
Entre autres : Raymond Bouchard (à gauche), Luce Guilbault (au centre), Sophie Clément (à droite) © Sylvain Morel
Amadeus Peter Shaffer, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1983-1984
Hubert Gagnon, Markita Boies © Sylvain Morel
Les Liaisons dangereuses de Christopher Hampton, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1989-1990
Paul Savoie, Louise Marleau © Robert Etcheverry
Hamlet de William Shakespeare, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1989-1990
Marie Tifo, Marc Béland © Robert Etcheverry