UN MÉMORABLE EN ATTENDANT GODOT
1992
À l’hiver de sa dernière saison, Olivier Reichenbach met à l’affiche En attendant Godot de Beckett qui, selon lui, est l’une des plus grandes pièces de théâtre de tous les temps. Sous la direction d’André Brassard, au sommet de son art dans les années 90, les répétitions s’amorcent sous l’angle du phénomène des sans‑abris, de manière plutôt réaliste. Mais la chimie n’opère pas ! En plein milieu du travail, Brassard réoriente complètement sa mise en scène pour en revenir à son impulsion de départ : « le cirque que Beckett aurait pu aller voir quand il était petit. » Il situe dès lors la pièce dans un vieux théâtre, plutôt que sur une route, et transforme les deux clochards en comédiens burlesques qui attendent le directeur sur une scène délabrée. Pour les rôles de Vladimir et Estragon, il réunit deux acteurs immenses qui, à l’image des personnages, se connaissent depuis toujours : Normand Chouinard et Rémy Girard, entourés du non moins grand Jean‑Louis Millette en Pozzo et du jeune Alexis Martin, véritable révélation. Cette mise en scène inspirée et bouleversante, dont les notes loufoques participent à la tension existentielle, et portée par un quatuor exceptionnel, clôture d’éblouissante manière l’ère Olivier Reichenbach.
En attendant Godot de Samuel Beckett, m.e.s. André Brassard, 1991-1992
Rémy Girard, Normand Chouinard © Robert Etcheverry
En attendant Godot de Samuel Beckett, m.e.s. André Brassard, 1991-1992
Jean-Louis Millette, Alexis Martin © Robert Etcheverry
En attendant Godot de Samuel Beckett, m.e.s. André Brassard, 1991-1992
Rémy Girard, Jean-Louis Millette, Alexis Martin, Normand Chouinard © Pierre Desjardins
En attendant Godot de Samuel Beckett, m.e.s. André Brassard, 1991-1992
Rémy Girard, Normand Chouinard © Pierre Desjardins
LE TNM DE OLIVIER REICHENBACH
UN MÉMORABLE EN ATTENDANT GODOT
1992
À l’hiver de sa dernière saison, Olivier Reichenbach met à l’affiche En attendant Godot de Beckett qui, selon lui, est l’une des plus grandes pièces de théâtre de tous les temps. Sous la direction d’André Brassard, au sommet de son art dans les années 90, les répétitions s’amorcent sous l’angle du phénomène des sans‑abris, de manière plutôt réaliste. Mais la chimie n’opère pas ! En plein milieu du travail, Brassard réoriente complètement sa mise en scène pour en revenir à son impulsion de départ : « le cirque que Beckett aurait pu aller voir quand il était petit. » Il situe dès lors la pièce dans un vieux théâtre, plutôt que sur une route, et transforme les deux clochards en comédiens burlesques qui attendent le directeur sur une scène délabrée. Pour les rôles de Vladimir et Estragon, il réunit deux acteurs immenses qui, à l’image des personnages, se connaissent depuis toujours : Normand Chouinard et Rémy Girard, entourés du non moins grand Jean‑Louis Millette en Pozzo et du jeune Alexis Martin, véritable révélation. Cette mise en scène inspirée et bouleversante, dont les notes loufoques participent à la tension existentielle, et portée par un quatuor exceptionnel, clôture d’éblouissante manière l’ère Olivier Reichenbach.
En attendant Godot de Samuel Beckett, m.e.s. André Brassard, 1991-1992
Rémy Girard, Normand Chouinard © Robert Etcheverry
En attendant Godot de Samuel Beckett, m.e.s. André Brassard, 1991-1992
Jean-Louis Millette, Alexis Martin © Robert Etcheverry
En attendant Godot de Samuel Beckett, m.e.s. André Brassard, 1991-1992
Rémy Girard, Jean-Louis Millette, Alexis Martin, Normand Chouinard © Pierre Desjardins
En attendant Godot de Samuel Beckett, m.e.s. André Brassard, 1991-1992
Rémy Girard, Normand Chouinard © Pierre Desjardins