FOU DE CLAUDEL
1966
« Tous les Tchekhov, tous les Molière, tous les Shakespeare. Et bien sûr, tous les Claudel » celui qui, à ses yeux, « s’apparente le plus à Shakespeare parmi tous les dramaturges français de tous les temps. » Dès 1940, avec Les Compagnons de Saint-Laurent sur la scène de L’Ermitage, il joue dans L’échange, avec et sous la direction de Ludmilla Pitoëff, comédienne française d’origine russe qui a vécu au Québec pendant la Deuxième Guerre : « véritable incarnation du théâtre », qui lui a tout a appris du métier. En 1942, il est de nouveau à ses côtés dans L’annonce faite à Marie, présentée lors du 300e anniversaire de Montréal. Sous la direction de Jean Gascon en 1956, Jean‑Louis Roux interprète Louis Laine dans L’échange, le premier Claudel monté au TNM ; on le retrouve six ans plus tard dans Le pain dur, qu’il mettra lui-même en scène dès le début des années 1960… mais le public ne sera pas au rendez-vous. Il aura plus de succès avec Le soulier de satin qu’il programme dès sa première saison : une production exceptionnelle, de plus de quatre heures de représentation, présentée à l'occasion du 100e anniversaire du Gesù. La décennie suivante, il joue d’audace, programmant sur trois saisons La trilogie des Coûtfontaine, formée de L’otage (72-73), Le pain dur (73-74) et Le père humilié (75-76), dont il signe également la mise en scène.
« Chers Amis, (…) Paul Claudel aujourd’hui fait partie de l’édifice international du Théâtre. Il y tient une place privilégiée et désormais il appartient à tous. Plus nous serons nombreux à le servir, plus nous ressentirons de la joie ; et je sais que parmi ceux qui sont à même de la comprendre, vous êtes vous-mêmes à la bonne place. »
Lettre de Jean-Louis Barrault au TNM, Paris, 23 décembre 1966
Ludmilla Pitoëff, © Photographe inconnu
Le soulier de satin de Paul Claudel, m.e.s. Jean-Louis Roux, 1966-1967
François Rozet, Monique Miller
L’Otage de Paul Claudel, m.e.s. Jean-Louis Roux, 1972-1973
Monique Miller, Victor Désy
Le pain dur de Paul Claudel, m.e.s. Jean-Louis Roux, 1973-1974
Guy Hoffmann, Jean-Louis Roux
© André Le Coz
LE TNM DE JEAN-LOUIS-ROUX
FOU DE CLAUDEL
1966
« Tous les Tchekhov, tous les Molière, tous les Shakespeare. Et bien sûr, tous les Claudel » celui qui, à ses yeux, « s’apparente le plus à Shakespeare parmi tous les dramaturges français de tous les temps. » Dès 1940, avec Les Compagnons de Saint-Laurent sur la scène de L’Ermitage, il joue dans L’échange, avec et sous la direction de Ludmilla Pitoëff, comédienne française d’origine russe qui a vécu au Québec pendant la Deuxième Guerre : « véritable incarnation du théâtre », qui lui a tout a appris du métier. En 1942, il est de nouveau à ses côtés dans L’annonce faite à Marie, présentée lors du 300e anniversaire de Montréal. Sous la direction de Jean Gascon en 1956, Jean‑Louis Roux interprète Louis Laine dans L’échange, le premier Claudel monté au TNM ; on le retrouve six ans plus tard dans Le pain dur, qu’il mettra lui-même en scène dès le début des années 1960… mais le public ne sera pas au rendez-vous. Il aura plus de succès avec Le soulier de satin qu’il programme dès sa première saison : une production exceptionnelle, de plus de quatre heures de représentation, présentée à l'occasion du 100e anniversaire du Gesù. La décennie suivante, il joue d’audace, programmant sur trois saisons La trilogie des Coûtfontaine, formée de L’otage (72-73), Le pain dur (73-74) et Le père humilié (75-76), dont il signe également la mise en scène.
« Chers Amis, (…) Paul Claudel aujourd’hui fait partie de l’édifice international du Théâtre. Il y tient une place privilégiée et désormais il appartient à tous. Plus nous serons nombreux à le servir, plus nous ressentirons de la joie ; et je sais que parmi ceux qui sont à même de la comprendre, vous êtes vous-mêmes à la bonne place. »
Lettre de Jean-Louis Barrault au TNM, Paris, 23 décembre 1966
Ludmilla Pitoëff, © Photographe inconnu
Le soulier de satin de Paul Claudel, m.e.s. Jean-Louis Roux, 1966-1967
François Rozet, Monique Miller
L’Otage de Paul Claudel, m.e.s. Jean-Louis Roux, 1972-1973
Monique Miller, Victor Désy
Le pain dur de Paul Claudel, m.e.s. Jean-Louis Roux, 1973-1974
Guy Hoffmann, Jean-Louis Roux
© André Le Coz