L’ORPHEUM, MAÎTRE CHEZ SOI 1957‑1966
1957
Les réticences des Jésuites devant L’œil du peuple d’André Langevin, une « satire des milieux politiques et des entreprises de moralité », est l’une des causes de la fin de l’association entre le TNM et le Gesù. À sa septième saison, la compagnie déménage à l’Orpheum, un théâtre de 1100 sièges situé à quelques pas du Square Phillips, au 525, rue Sainte-Catherine Ouest. Ce théâtre, inauguré en août 1907 sous le nom de Théâtre Bennett, a connu jusqu’à sa démolition en 1966 plusieurs vocations. Les dix premières années de son existence ont vu surtout défiler du vaudeville américain. Doté de grandes qualités acoustiques, l'imprésario J.-Albert Gauvin décide, à compter de 1920, d’y présenter des récitals et d’accueillir les tournées du théâtre français sous le nom de l’Orpheum. Au début des années trente, sous l'administration de Consolidated Theatres Ltd., le théâtre devient une salle de cinéma et ce jusqu'à l’arrivée du Théâtre du Nouveau Monde en 1957. La compagnie a enfin les mains libres dans cet édifice cinquantenaire un peu vétuste, mais dont elle possède la location exclusive.
Théâtre de L’Orpheum, © Photographe inconnu
LE TNM DE JEAN GASCON
L’ORPHEUM, MAÎTRE CHEZ SOI 1957‑1966
1957
Les réticences des Jésuites devant L’œil du peuple d’André Langevin, une « satire des milieux politiques et des entreprises de moralité », est l’une des causes de la fin de l’association entre le TNM et le Gesù. À sa septième saison, la compagnie déménage à l’Orpheum, un théâtre de 1100 sièges situé à quelques pas du Square Phillips, au 525, rue Sainte-Catherine Ouest. Ce théâtre, inauguré en août 1907 sous le nom de Théâtre Bennett, a connu jusqu’à sa démolition en 1966 plusieurs vocations. Les dix premières années de son existence ont vu surtout défiler du vaudeville américain. Doté de grandes qualités acoustiques, l'imprésario J.-Albert Gauvin décide, à compter de 1920, d’y présenter des récitals et d’accueillir les tournées du théâtre français sous le nom de l’Orpheum. Au début des années trente, sous l'administration de Consolidated Theatres Ltd., le théâtre devient une salle de cinéma et ce jusqu'à l’arrivée du Théâtre du Nouveau Monde en 1957. La compagnie a enfin les mains libres dans cet édifice cinquantenaire un peu vétuste, mais dont elle possède la location exclusive.
Théâtre de L’Orpheum, © Photographe inconnu