LE TNM SOUFFLE SES 20 BOUGIES ENFIN CHEZ LUI
1972
Au début des années 70, la Comédie Canadienne, dirigée par Gratien Gélinas depuis 1958, montre de graves signes de fatigue artistique et financière. Plusieurs compagnies sont intéressées à acheter ce bijou de théâtre, bien situé dans la Cité et reconnu pour son enceinte acoustique exemplaire et une salle à la visibilité remarquable. Le 1er mai 1971, le TNM reçoit une subvention spéciale du Secrétariat d’État à Ottawa, à l’occasion de son 20e anniversaire. En mars 1972, après des négociations qui durent près d’un an, il acquiert le lieu mythique de la rue Sainte‑Catherine. Dans les deux décennies qui ont suivi sa fondation en 1951, le TNM a joué principalement sur les scènes du Gesù et de l’Orpheum, avant de s’installer à loyer en 1967 au Théâtre Port-Royal de la Place des Arts (devenu depuis 1991 le Théâtre Jean‑Duceppe), occupant toujours le même périmètre animé. Le TNM n’y fait guère de changements majeurs, sinon que de fermer au public le second balcon. Le déménagement se fait rapidement et, dès l’automne de cette même année, il peut s’y produire, se sentant vite à demeure. Cependant ce lieu magnifique, construit au début du 20e siècle dans le but unique d’accueillir du public, n’offre pas d’espaces administratifs, de répétition et d’ateliers. Pendant 25 ans, et ce jusqu’à la rénovation majeure de 1996‑1997, il partagera ses activités entre le centre-ville et Saint‑Henri, où il occupe d’abord une école sur la rue Thérien, puis un immense entrepôt sur la rue Saint-Ferdinand.
Jean-Louis Roux, 1971, Acquisition de la Comédie-Canadienne par le Théâtre du Nouveau Monde [1972] © Photographe inconnu
LE TNM DE JEAN-LOUIS-ROUX
LE TNM SOUFFLE SES 20 BOUGIES ENFIN CHEZ LUI
1972
Au début des années 70, la Comédie Canadienne, dirigée par Gratien Gélinas depuis 1958, montre de graves signes de fatigue artistique et financière. Plusieurs compagnies sont intéressées à acheter ce bijou de théâtre, bien situé dans la Cité et reconnu pour son enceinte acoustique exemplaire et une salle à la visibilité remarquable. Le 1er mai 1971, le TNM reçoit une subvention spéciale du Secrétariat d’État à Ottawa, à l’occasion de son 20e anniversaire. En mars 1972, après des négociations qui durent près d’un an, il acquiert le lieu mythique de la rue Sainte‑Catherine. Dans les deux décennies qui ont suivi sa fondation en 1951, le TNM a joué principalement sur les scènes du Gesù et de l’Orpheum, avant de s’installer à loyer en 1967 au Théâtre Port-Royal de la Place des Arts (devenu depuis 1991 le Théâtre Jean‑Duceppe), occupant toujours le même périmètre animé. Le TNM n’y fait guère de changements majeurs, sinon que de fermer au public le second balcon. Le déménagement se fait rapidement et, dès l’automne de cette même année, il peut s’y produire, se sentant vite à demeure. Cependant ce lieu magnifique, construit au début du 20e siècle dans le but unique d’accueillir du public, n’offre pas d’espaces administratifs, de répétition et d’ateliers. Pendant 25 ans, et ce jusqu’à la rénovation majeure de 1996‑1997, il partagera ses activités entre le centre-ville et Saint‑Henri, où il occupe d’abord une école sur la rue Thérien, puis un immense entrepôt sur la rue Saint-Ferdinand.
Jean-Louis Roux, 1971, Acquisition de la Comédie-Canadienne par le Théâtre du Nouveau Monde [1972] © Photographe inconnu