PROFILAGE D’UNE MODERNISATION DU LIEU
1976
Dans le cahier de La Presse, consacré à la grande rénovation du TNM de 1996, le journaliste Raymond Bernatchez témoigne de la longévité du rêve de modernisation du lieu qui a mis 20 ans avant de se réaliser. Quelques jours avant le lever de rideau sur la 25e saison, les deux premiers directeurs artistiques, Jean Gascon et Jean‑Louis Roux, étaient convaincus que d’importants travaux de rénovation seraient entrepris en 1978. Conviction due sans doute à des discussions menées auprès des différents paliers de gouvernement. Le projet, imaginé sur cinq étages, avalisait déjà la centralisation de tous les services — la distance entre les espaces administratifs et le lieu de diffusion desservant le fonctionnement de la compagnie — et dotait le théâtre d’une nouvelle scène et d’un meilleur équipement technique. Illusions perdues ! Jean Gascon, décédé en avril 1988, n’a jamais vu se concrétiser ce fantasme. Quant à Jean‑Louis Roux, il a dû attendre 20 ans et deux directorats pour assister à cette réalisation tant espérée.
Le TNM en 1972, © Photographe inconnu
LE TNM DE JEAN-LOUIS-ROUX
PROFILAGE D’UNE MODERNISATION DU LIEU
1976
Dans le cahier de La Presse, consacré à la grande rénovation du TNM de 1996, le journaliste Raymond Bernatchez témoigne de la longévité du rêve de modernisation du lieu qui a mis 20 ans avant de se réaliser. Quelques jours avant le lever de rideau sur la 25e saison, les deux premiers directeurs artistiques, Jean Gascon et Jean‑Louis Roux, étaient convaincus que d’importants travaux de rénovation seraient entrepris en 1978. Conviction due sans doute à des discussions menées auprès des différents paliers de gouvernement. Le projet, imaginé sur cinq étages, avalisait déjà la centralisation de tous les services — la distance entre les espaces administratifs et le lieu de diffusion desservant le fonctionnement de la compagnie — et dotait le théâtre d’une nouvelle scène et d’un meilleur équipement technique. Illusions perdues ! Jean Gascon, décédé en avril 1988, n’a jamais vu se concrétiser ce fantasme. Quant à Jean‑Louis Roux, il a dû attendre 20 ans et deux directorats pour assister à cette réalisation tant espérée.
Le TNM en 1972, © Photographe inconnu