TEL LE PHŒNIX, LE TNM RENAÎT
1985
Le milieu théâtral et des intervenants majeurs de la société civile font parvenir une importante pétition au ministre des Affaires culturelles, Clément Richard. Celui‑ci, en dépit de l’urgence de l’appel qui désigne comme « catastrophe » l’éventuelle mort du TNM, répond qu’il ne viendra pas en aide à la compagnie tant que le conflit de travail ne sera pas réglé. Si l’État ne bouge pas, d’autres instances vont de l’avant ; une compagnie à numéro, filiale du Groupe La Laurentienne, achète la bâtisse le 4 juillet, permettant au théâtre de mieux faire face à sa dette. Le TNM signe son bail le jour même. Mais, à l’arrivée de l’été, le conflit avec les employés n’est toujours pas résolu et le début de la saison 1985‑1986 semble lui aussi compromis. Juste avant la rentrée, tout se règle ; la direction du TNM parvient à une entente avec ses travailleurs qui se syndiquent et, subséquemment, le ministre Clément Richard annonce que la subvention annuelle du TNM passe de 280 000 $ à 450 000 $. Le TNM, qui vient de frôler la mort, se lance alors avec ardeur dans une autre histoire d’argent, mais qui cette fois lui est familière : L’avare de Molière. Cinq ans plus tard, Hydro‑Québec, partenaire privilégié du TNM, acquiert le théâtre — dont il est encore aujourd’hui le propriétaire.
L'avare de Molière, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1985-1986
Luc Durand © Robert Etcheverry
LE TNM DE OLIVIER REICHENBACH
TEL LE PHŒNIX, LE TNM RENAÎT
1985
Le milieu théâtral et des intervenants majeurs de la société civile font parvenir une importante pétition au ministre des Affaires culturelles, Clément Richard. Celui‑ci, en dépit de l’urgence de l’appel qui désigne comme « catastrophe » l’éventuelle mort du TNM, répond qu’il ne viendra pas en aide à la compagnie tant que le conflit de travail ne sera pas réglé. Si l’État ne bouge pas, d’autres instances vont de l’avant ; une compagnie à numéro, filiale du Groupe La Laurentienne, achète la bâtisse le 4 juillet, permettant au théâtre de mieux faire face à sa dette. Le TNM signe son bail le jour même. Mais, à l’arrivée de l’été, le conflit avec les employés n’est toujours pas résolu et le début de la saison 1985‑1986 semble lui aussi compromis. Juste avant la rentrée, tout se règle ; la direction du TNM parvient à une entente avec ses travailleurs qui se syndiquent et, subséquemment, le ministre Clément Richard annonce que la subvention annuelle du TNM passe de 280 000 $ à 450 000 $. Le TNM, qui vient de frôler la mort, se lance alors avec ardeur dans une autre histoire d’argent, mais qui cette fois lui est familière : L’avare de Molière. Cinq ans plus tard, Hydro‑Québec, partenaire privilégié du TNM, acquiert le théâtre — dont il est encore aujourd’hui le propriétaire.
L'avare de Molière, m.e.s. Olivier Reichenbach, 1985-1986
Luc Durand © Robert Etcheverry