
Kukum
De Michel Jean
Adaptation théâtrale Laure Morali
Avec la collaboration de Joséphine Bacon
Mise en scène Émilie Monnet
Théâtre du Nouveau Monde
en coproduction avec Onishka
Partager le destin innu
Parfois dans la vie d’une nation, arrive à point nommé une œuvre qui, grâce à l’émotion qu’elle suscite, entraîne une prise de conscience collective et transforme les mentalités. Ainsi en est-il de Kukum, le roman de Michel Jean publié en 2019 et dont les répercussions ne cessent de s’étendre. En imaginant son arrière-grand-mère se remémorer sa vie, l'auteur nous fait intimement ressentir l’intense accord du mode de vie nomade des autochtones avec les terres, les rivières et les forêts, puis la brutale spoliation de leurs territoires, leur sédentarisation forcée dans des réserves et le rapt de leurs enfants pour les enfermer dans de lointains pensionnats. ✹ Au début du vingtième siècle, sur les bords du majestueux Pekuakami – rebaptisé Lac Saint‑Jean – une orpheline blanche de quinze ans s’éprend d’un Innu, Thomas Siméon. Quittant l’étouffante vie de colons de son oncle et de sa tante, elle est accueillie bras et cœurs ouverts par sa nouvelle famille dont elle adopte la langue et les migrations annuelles. Chaque automne, la famille Siméon embarque dans ses longs canots pour accéder à ses territoires de chasse par la somptueuse rivière Péribonka. Mais à la fin d’un été, Almanda et le clan Siméon trouvent la rivière bloquée par des milliers et des milliers de troncs d’arbres et aperçoivent au loin les montagnes de leur territoire massacrées par des coupes à blanc… Sans parler de ces hommes qui leur affirment qu’ils ne sont pas chez eux. ✹ L’adaptation théâtrale de l’écrivaine Laure Morali, avec la collaboration de la grande poète innue Joséphine Bacon, sera interprétée par une éclatante distribution d'acteurs et d'actrices autochtones, ainsi que par Léane Labrèche‑Dor dans l’émouvant rôle d’Almanda. ✹ À la mise en scène, le TNM est fier d’accueillir l’artiste interdisciplinaire d'origine anishinaabe et française Émilie Monnet, la créatrice d’Okinum et de Marguerite : le feu, programmée par le prestigieux Festival d’Avignon en 2023.
Christian Saint‑Pierre, Le Devoir
Luc Boulanger, La Presse
Claudia Hébert, Tout un matin, ICI Radio‑Canada Première
Catherine Brisson, Lagacé le matin, 98,5FM
Nathalie Petrowski, Pénélope, ICI Radio‑Canada Première
Karyne Lefebvre, Pénélope, ICI Radio‑Canada Première
Kukum
De Michel Jean
Adaptation théâtrale Laure Morali
Avec la collaboration de Joséphine Bacon
Mise en scène Émilie Monnet
Théâtre du Nouveau Monde
en coproduction avec Onishka
Du 12 novembre au 15 décembre 2024
Les représentations sont presque complètes, mais des billets peuvent se libérer chaque jour en semaine. Revenez jeter un œil !
1 h 40
sans entracte
Partager le destin innu
Parfois dans la vie d’une nation, arrive à point nommé une œuvre qui, grâce à l’émotion qu’elle suscite, entraîne une prise de conscience collective et transforme les mentalités. Ainsi en est-il de Kukum, le roman de Michel Jean publié en 2019 et dont les répercussions ne cessent de s’étendre. En imaginant son arrière-grand-mère se remémorer sa vie, l'auteur nous fait intimement ressentir l’intense accord du mode de vie nomade des autochtones avec les terres, les rivières et les forêts, puis la brutale spoliation de leurs territoires, leur sédentarisation forcée dans des réserves et le rapt de leurs enfants pour les enfermer dans de lointains pensionnats. ✹ Au début du vingtième siècle, sur les bords du majestueux Pekuakami – rebaptisé Lac Saint‑Jean – une orpheline blanche de quinze ans s’éprend d’un Innu, Thomas Siméon. Quittant l’étouffante vie de colons de son oncle et de sa tante, elle est accueillie bras et cœurs ouverts par sa nouvelle famille dont elle adopte la langue et les migrations annuelles. Chaque automne, la famille Siméon embarque dans ses longs canots pour accéder à ses territoires de chasse par la somptueuse rivière Péribonka. Mais à la fin d’un été, Almanda et le clan Siméon trouvent la rivière bloquée par des milliers et des milliers de troncs d’arbres et aperçoivent au loin les montagnes de leur territoire massacrées par des coupes à blanc… Sans parler de ces hommes qui leur affirment qu’ils ne sont pas chez eux. ✹ L’adaptation théâtrale de l’écrivaine Laure Morali, avec la collaboration de la grande poète innue Joséphine Bacon, sera interprétée par une éclatante distribution d'acteurs et d'actrices autochtones, ainsi que par Léane Labrèche‑Dor dans l’émouvant rôle d’Almanda. ✹ À la mise en scène, le TNM est fier d’accueillir l’artiste interdisciplinaire d'origine anishinaabe et française Émilie Monnet, la créatrice d’Okinum et de Marguerite : le feu, programmée par le prestigieux Festival d’Avignon en 2023.
Christian Saint‑Pierre, Le Devoir
Luc Boulanger, La Presse
Claudia Hébert, Tout un matin, ICI Radio‑Canada Première
Catherine Brisson, Lagacé le matin, 98,5FM
Nathalie Petrowski, Pénélope, ICI Radio‑Canada Première
Karyne Lefebvre, Pénélope, ICI Radio‑Canada Première
Distribution

Auteur
Michel Jean
Né à Alma en 1960, Michel Jean est issu de la communauté de Mashteuiatsh au Saguenay/Lac-Saint-Jean au Québec. Chef d’antenne, animateur, reporter d’enquête et écrivain, il détient une maîtrise en histoire de l’Université du Québec à Montréal et œuvre dans le milieu du journalisme depuis 1985.
Son expérience de reporter lui inspire son premier livre, Envoyé spécial (Stanké, 2008) ainsi que certains de ses autres romans, Un monde mort comme la lune (Éditions Libre Expression, 2009) et Tsunamis (Éditions Libre Expression, 2017). Ses origines innues sont abordées dans son livre Elle et nous (Éditions Libre Expression, 2012) et mise de l'avant à travers l’histoire de sa grand-mère Jeannette Siméon. Dans Le vent en parle encore (Éditions Libre Expression, 2013), l'auteur traite des pensionnats autochtones et nous sensibilise aux enjeux autochtones. Son roman intitulé Kukum (Libre Expression, 2019) reçoit, en 2020, le prix littéraire France-Québec et est finaliste au prix Jacques-Lacarrière. En octobre 2021, il publie son huitième roman Tiohtiá:ke qui aborde la question de l’itinérance autochtone en milieu urbain.
Actif sur la scène littéraire, il codirige le recueil de nouvelles Pourquoi cours-tu comme ça ? (Stanké, 2014). Il assure également la direction de Amun (Stanké, 2016) faisant appel à dix autrices et auteurs des Premières Nations et qui sera réédité en France ainsi que de Wapke (Stanké, 2021). Ses livres sont également traduits en anglais, en espagnol ainsi qu'en allemand. En 2023, son roman, Qimmik, évoque la sédentarisation forcée des inuit dans les années 1950-60 et le génocide des chiens nordiques.
Adaptation théâtrale
Laure Morali
Le souffle des éléments, le pouvoir des mots, la transmission orale de savoirs anciens et la transformation des êtres au contact de l'autre représentent des motifs qui traversent romans, récits et recueils de poèmes de Laure Morali – La mer à la porte, La route des vents (La Part commune, 2001, 2002), La terre cet animal, Traversée de l'Amérique dans les yeux d'un papillon, Orange sanguine (Mémoire d'encrier, 2003, 2010, 2013), En suivant Shimun (Boréal, 2021), Personne seulement (Mémoire d'encrier, 2023).
Chez elle, la force des rencontres s'incarne à travers les spiritualités du vivant.
L'anthologie de correspondances littéraires Aimititau! Parlons-nous! qu'elle a dirigée en 2008 a contribué à renforcer les liens entre auteurs du Québec et des Premières Nations et a été rééditée en 2017 dans la collection de poche de Mémoire d'encrier.


Adaptation théâtrale
Laure Morali
Le souffle des éléments, le pouvoir des mots, la transmission orale de savoirs anciens et la transformation des êtres au contact de l'autre représentent des motifs qui traversent romans, récits et recueils de poèmes de Laure Morali – La mer à la porte, La route des vents (La Part commune, 2001, 2002), La terre cet animal, Traversée de l'Amérique dans les yeux d'un papillon, Orange sanguine (Mémoire d'encrier, 2003, 2010, 2013), En suivant Shimun (Boréal, 2021), Personne seulement (Mémoire d'encrier, 2023).
Chez elle, la force des rencontres s'incarne à travers les spiritualités du vivant.
L'anthologie de correspondances littéraires Aimititau! Parlons-nous! qu'elle a dirigée en 2008 a contribué à renforcer les liens entre auteurs du Québec et des Premières Nations et a été rééditée en 2017 dans la collection de poche de Mémoire d'encrier.

Collaboration à l'adaptation théâtrale
Joséphine Bacon
Joséphine Bacon est une poète, parolière, conteuse, conférencière, scénariste, traductrice-interprète et réalisatrice innue originaire de Pessamit au Canada. Elle est l'autrice, entre autres, du recueil bilingue Uiesh Quelque part, qui remporte de nombreux prix lors de sa publication, dont le Prix des libraires et le Prix Voix autochtones 2019. Ambassadrice de la culture des Premières Nations au Québec et à l’étranger, elle met de l'avant la fierté d'être autochtone. Les thèmes centraux de son écriture sont le nomadisme, la parole des Anciens, l'appartenance, le colonialisme et la décolonisation ainsi que l'identité.
Metteuse en scène
Émilie Monnet
Au croisement entre le théâtre, la performance et les arts médiatiques, la pratique d’Émilie Monnet privilégie les processus de création collaboratifs, et ses œuvres sont le plus souvent présentées sous forme de théâtre interdisciplinaire ou d’installations immersives. À l’automne 2018, elle débute une résidence d’artiste au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui (CTD’A) avec Okinum, un solo qu’elle a écrit, comis en scène et interprété. Publié aux éditions Les Herbes rouges, Okinum a été finaliste aux Prix du Gouverneur Général en 2021, puis présenté en tournée à l’échelle nationale et internationale dans ses versions francophone et anglophone. En décembre 2019, elle met en scène Kiciweok : lexique de 13 mots autochtones qui donnent un sens, un spectacle festif autour des mots en langues autochtones, mettant de l’avant la parole de plusieurs artistes autochtones (en co-production avec le Jamais Lu et le CTD’A). Puis au printemps 2022, elle présente Marguerite : la pierre, le dernier volet de son projet triade autour de la figure de Marguerite Duplessis. Présenté sous forme de parcours sonore et de conversations performatives, Marguerite : la pierre est accompagné du spectacle théâtral Marguerite : le feu (Espace GO et Le Diamant), ainsi que de la série balado Marguerite : la traversée. Comme interprète, on a pu récemment voir Émilie dans Les filles du St Laurent (Théâtre de la Colline) ainsi que dans Mythe de Mykalle Bielinski (Espace GO). This Time Will Be Different, cocréée avec la chorégraphe Lara Kramer, était présentée au FTA puis reprise à Edimbourg en 2019. Artiste en résidence au théâtre Espace GO jusqu’en 2024, elle complète sa résidence d’artiste autochtone à l’École nationale de théâtre du Canada en 2022. Depuis 2016, elle présente Indigenous Contemporary Scene / Scène contemporaine autochtone, une plateforme nomade pour la diffusion des arts vivants autochtones. Cinq éditions ont été créées jusqu’à ce jour et la dernière édition a été présentée à l’été 2019 en partenariat avec le Edinburgh International Festival, le Edinburgh International Book Festival et le Edinburgh Festival Fringe. Émilie est née d’une mère anishnaabe (algonquine) et d’un père français, et a grandi entre l’Outaouais et la Bretagne. Elle vit actuellement à Tiohtià:ke/Mooniyaang/Montréal.


Metteuse en scène
Émilie Monnet
Au croisement entre le théâtre, la performance et les arts médiatiques, la pratique d’Émilie Monnet privilégie les processus de création collaboratifs, et ses œuvres sont le plus souvent présentées sous forme de théâtre interdisciplinaire ou d’installations immersives. À l’automne 2018, elle débute une résidence d’artiste au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui (CTD’A) avec Okinum, un solo qu’elle a écrit, comis en scène et interprété. Publié aux éditions Les Herbes rouges, Okinum a été finaliste aux Prix du Gouverneur Général en 2021, puis présenté en tournée à l’échelle nationale et internationale dans ses versions francophone et anglophone. En décembre 2019, elle met en scène Kiciweok : lexique de 13 mots autochtones qui donnent un sens, un spectacle festif autour des mots en langues autochtones, mettant de l’avant la parole de plusieurs artistes autochtones (en co-production avec le Jamais Lu et le CTD’A). Puis au printemps 2022, elle présente Marguerite : la pierre, le dernier volet de son projet triade autour de la figure de Marguerite Duplessis. Présenté sous forme de parcours sonore et de conversations performatives, Marguerite : la pierre est accompagné du spectacle théâtral Marguerite : le feu (Espace GO et Le Diamant), ainsi que de la série balado Marguerite : la traversée. Comme interprète, on a pu récemment voir Émilie dans Les filles du St Laurent (Théâtre de la Colline) ainsi que dans Mythe de Mykalle Bielinski (Espace GO). This Time Will Be Different, cocréée avec la chorégraphe Lara Kramer, était présentée au FTA puis reprise à Edimbourg en 2019. Artiste en résidence au théâtre Espace GO jusqu’en 2024, elle complète sa résidence d’artiste autochtone à l’École nationale de théâtre du Canada en 2022. Depuis 2016, elle présente Indigenous Contemporary Scene / Scène contemporaine autochtone, une plateforme nomade pour la diffusion des arts vivants autochtones. Cinq éditions ont été créées jusqu’à ce jour et la dernière édition a été présentée à l’été 2019 en partenariat avec le Edinburgh International Festival, le Edinburgh International Book Festival et le Edinburgh Festival Fringe. Émilie est née d’une mère anishnaabe (algonquine) et d’un père français, et a grandi entre l’Outaouais et la Bretagne. Elle vit actuellement à Tiohtià:ke/Mooniyaang/Montréal.
Équipe de création
Assistance à la mise en scène et régie
Claudie Gagnon
Décor
Simon Guilbault
Co-conception costumes et conception coiffures
Sophie El-Assaad
Co-conception costumes
Kim Picard
Assistance costumes
Yso South
Éclairages
Martin Sirois
Conception sonore
Marie-Frédérique Gravel
Musique traditionnelle
Mathieu McKenzie
Kim Fontaine
Hugo Perreault
Conception vidéo
Caroline Monnet
Assistance à la conception vidéo
Dominique Hawry
Gardienne des savoirs innus
Joséphine Bacon
Accessoires
Mayumi Ide-Bergeron
Coach chant
Mathilde Côté
Maquillages
Florence Cornet
Perruques et réalisation des coiffures
Denis Parent
Villes et dates en tournée
Ce spectacle sillonnera les villes du Québec dans le cadre des Sorties du TNM
COMPLET 15 janvier 2025, Sherbrooke, Centre culturel UdeS | Salle Maurice O'Bready
COMPLET 21 janvier 2025, Québec, Salle Albert-Rousseau
COMPLET 23 janvier 2025, Saguenay, Théâtre C
COMPLET 30 janvier 2025, Granby, Le Palace
COMPLET 1er février 2025, Rimouski, Salle Desjardins-Telus
COMPLET 5 février 2025, Drummondville, Maison des arts Desjardins
COMPLET 7 février 2025, Laval, Salle André-Mathieu
COMPLET 11 février 2025, Terrebonne, Théâtre du vieux Terrebonne
COMPLET 14 et 15 février 2025, Gatineau, Salle Odyssée