Programme de soirée

Othello


   
De William Shakespeare
Adaptation Jean Marc Dalpé
Mise en scène Didier Lucien

Coproduction Théâtre du Trident et Théâtre du Nouveau Monde


Argument

Venise, en pleine nuit. Othello, un Noir africain devenu général au service de la république vénitienne, vient tout juste d’épouser en secret Desdemona, la fille unique du puissant sénateur Brabantio. ✹ Roderigo, un prétendant déçu de Desdemona, persiste à vouloir en faire sa femme. Pour réaliser ce projet, il sollicite l’aide de Iago, un officier subalterne qui en veut à Othello de lui avoir préféré le jeune Cassio comme lieutenant. Iago et Roderigo réveillent Brabantio pour lui annoncer qu’Othello a enlevé sa fille. Horrifié, Brabantio, avec ses gens, intercepte Othello au moment même où il est convoqué d’urgence au Sénat : la flotte turque menace Chypre, une colonie de Venise. Othello doit immédiatement appareiller et prendre la tête de la marine de guerre vénitienne. Quant à Iago, il révèle alors l’insondable profondeur de sa haine envers Othello et son désir de le perdre. ✹ L’action de la pièce se déplace à Chypre, où tout va se précipiter en vingt-quatre heures. Successivement arrivent Cassio, puis Iago, Desdemona et sa suivante, Emilia, qui est aussi la femme de Iago. Puis finalement débarque Othello, qui annonce la défaite des Turcs. ✹ Iago met son plan en action : il entreprend de faire naître dans l’esprit d’Othello le soupçon que Desdemona lui a été infidèle avec Cassio. Il organise une bagarre d’ivrognes pour laquelle Cassio est blâmé et renvoyé par Othello. Desdemona intervient en faveur de Cassio, mais les supplications qu’elle adresse à Othello pour le réintégrer ne font que convaincre ce dernier qu’il est son amant. ✹ Iago se procure un mouchoir précieux qui appartenait à Desdemona et l’utilise comme « preuve » de la liaison. De plus en plus fou de jalousie, Othello perd tout contrôle sur lui-même et entre dans une rage destructrice. — Paul Lefebvre


Othello
© photo Jean-François Gratton

Othello
© photo Jean-François Gratton

Programme de soirée

Othello


   
De William Shakespeare
Adaptation Jean Marc Dalpé
Mise en scène Didier Lucien

Coproduction Théâtre du Trident et Théâtre du Nouveau Monde


Argument

Venise, en pleine nuit. Othello, un Noir africain devenu général au service de la république vénitienne, vient tout juste d’épouser en secret Desdemona, la fille unique du puissant sénateur Brabantio. ✹ Roderigo, un prétendant déçu de Desdemona, persiste à vouloir en faire sa femme. Pour réaliser ce projet, il sollicite l’aide de Iago, un officier subalterne qui en veut à Othello de lui avoir préféré le jeune Cassio comme lieutenant. Iago et Roderigo réveillent Brabantio pour lui annoncer qu’Othello a enlevé sa fille. Horrifié, Brabantio, avec ses gens, intercepte Othello au moment même où il est convoqué d’urgence au Sénat : la flotte turque menace Chypre, une colonie de Venise. Othello doit immédiatement appareiller et prendre la tête de la marine de guerre vénitienne. Quant à Iago, il révèle alors l’insondable profondeur de sa haine envers Othello et son désir de le perdre. ✹ L’action de la pièce se déplace à Chypre, où tout va se précipiter en vingt-quatre heures. Successivement arrivent Cassio, puis Iago, Desdemona et sa suivante, Emilia, qui est aussi la femme de Iago. Puis finalement débarque Othello, qui annonce la défaite des Turcs. ✹ Iago met son plan en action : il entreprend de faire naître dans l’esprit d’Othello le soupçon que Desdemona lui a été infidèle avec Cassio. Il organise une bagarre d’ivrognes pour laquelle Cassio est blâmé et renvoyé par Othello. Desdemona intervient en faveur de Cassio, mais les supplications qu’elle adresse à Othello pour le réintégrer ne font que convaincre ce dernier qu’il est son amant. ✹ Iago se procure un mouchoir précieux qui appartenait à Desdemona et l’utilise comme « preuve » de la liaison. De plus en plus fou de jalousie, Othello perd tout contrôle sur lui-même et entre dans une rage destructrice. — Paul Lefebvre


Avertissement

Le spectacle contient des scènes de violence, notamment un féminicide. Nous préférons vous en avertir.

Geoffrey Gaquère
© Éva-Maude TC

Mot de Geoffrey Gaquère


Codirecteur général et directeur artistique

C’est avec un immense plaisir que nous présentons au Théâtre du Nouveau Monde, Othello, réalisé en coproduction avec le Théâtre du Trident de Québec où le spectacle a été créé cet hiver. Cette collaboration entre nos deux institutions témoigne de notre désir commun de faire résonner les grandes œuvres du répertoire dans une langue et une forme qui interpellent notre époque.

Manipulation, jalousie, trahison, masculinité toxique et féminicides trouvent une troublante résonance avec l’actualité dans cette adaptation signée Jean Marc Dalpé et mise en scène par Didier Lucien. Ici, la langue révèle l'incroyable violence ordinaire à laquelle les femmes sont confrontées. Par sa lucidité, la pièce questionne notre société contemporaine qui ne peut se réfugier derrière l'excuse du passé pour se dédouaner de ses responsabilités.

Merci à toutes et à tous pour votre présence.

Jean-Marc Dalpé
© Rachelle Bergeron

Mot de Jean Marc Dalpé


Adaptation

Othello est créé en 1603 et encore joué en 2025… mais pourquoi ?

Parce qu’aujourd’hui comme hier, le monstrueux rôde parmi nous : la jalousie, l’envie, la folie des hommes qui cherchent à dominer leurs semblables, à les humilier, à les détruire.

Parce qu’aujourd’hui comme hier, le monstrueux fascine, envoûte, effraie.

Parce qu’aujourd’hui comme hier, nous nous racontons des histoires de monstres.

Parce qu’aujourd’hui comme hier, nous savons au creux de notre ventre, qu’il faut regarder le monstre dans les yeux si nous ne voulons pas être dévorés par lui.

Ou pire… si nous ne voulons pas le devenir.

***

Le texte que vous entendrez ce soir se veut non seulement efficace et accessible, mais également pertinent et percutant.

Je coupe allègrement l’original mais en conservant tout ce qui va contribuer à l’impact de la tragédie. Et je choisis un niveau de langue et une syntaxe simple et directe qui nous éloigne des enflures ampoulées du « vieux théâtre français » ; je choisis une langue bien ancrée pour les interprètes d’ici, qui va soutenir le tragique tel qu’on le ressent aujourd’hui.

Car la pièce est d’abord et avant tout une tragédie – une œuvre qui présente des actions qui suscitent pitié et horreur.

Le meurtre de Desdemona est une des scènes les plus terribles et brutales de toute la littérature mondiale  - seulement dépassée, selon certains, par la mise à mort gratuite de Cordélia à la fin du Roi Lear écrit peu après celle-ci.

Quand j’imagine le public du Globe en 1603, je vois les gens tremblant d’effroi, révoltés, se tenant sur le bord de leur siège pendant toute cette dernière scène. Dans le théâtre à ciel ouvert de trois mille places, pas un son, pas un mot. Peut-être trois mille « ah » aspirés comme d’un même souffle quand ils entendent le « Tu sais ce que tu sais » de Iago.

Aujourd’hui, certains se demandent si ce choc violent est vraiment nécessaire. Depuis plus de quatre siècles, pourtant, Shakespeare, comme Sophocle bien avant lui, nous a amplement démontré que le frisson suscité (catharsis, ou… ?) agit profondément sur notre psyché.

Mon intuition me dit ceci : de la même façon que nos rêves réparent des blessures profondes parfois insoupçonnées, la tragédie joue un rôle semblable pour notre santé mentale collective.

Didier Lucin
© Jacinthe Perrault

Mot de Didier Lucien


Metteur en scène

La première fois que je vois du Shakespeare, je ne sais pas que c’est du Shakespeare. Je suis jeune, et tard le soir, à la télé, passe un vieux film en noir et blanc. Le personnage parle avec des mots que je ne comprends pas, mais qui étrangement me fascinent.

Dix ans plus tard, à l’École nationale de théâtre, je travaille Richard III et j’ai l’impression de déjà savoir ce que je fais. En faisant des recherches sur le personnage, je réalise que j’ai déjà vu le film de Laurence Olivier. Je suis totalement fasciné et je lis toutes les pièces de Shakespeare, qui parle directement à mon âme.

« Hey ! Tu pourrais jouer Othello »… je suis noir, il est noir… ça va de soi… J’aime la pièce, la structure narrative est parfaite et l’intrigue est bien ficelée, mais… je ne sais pas si je veux jouer ce personnage. Être le seul acteur noir dans une distribution blanche, devant une salle entièrement blanche… tous les soirs, être manipulé par un blanc, ça ne m’intéresse pas.

Trente ans plus tard, Rodley et Lyndz me proposent d’en faire la mise en scène. L’idée que Iago soit joué par un acteur noir change totalement ma perspective. Cela me permet d’imaginer cette pièce autrement en amenant le thème du racisme d’une façon plus subtile, permettant de mettre en lumière le réel enjeu de la pièce : la jalousie. Je réalise que je sais exactement comment je veux voir ce spectacle.

Restent les questions morales de cette pièce qui, avec l’éclairage de l’époque dans laquelle nous sommes, laisse peu de place au déni quant au thème du féminicide. Mais voilà peut-être une occasion de poser un regard sur le chemin que nous avons fait, ou non, depuis 400 ans, et de nous demander dans quelle société nous voulons vivre. Les directions artistiques du Trident et du TNM me font confiance pour raconter cette histoire. On rassemble donc une équipe, tout se met en place de façon organique et surtout… dans le bonheur. Pour moi, c’est Noël !

Je vous propose donc de regarder notre cadeau se déballer sous vos yeux. En espérant qu’il vous touche comme il nous a touchés tout au long des répétitions.



Benoît McGinnis, Hamlet de Shakespeare, trad. Jean Marc Dalpé, m.e.s. Marc Béland, TNM, 2011. © Yves Renaud

Jean Marc Dalpé


Traducteur de Shakespeare

En mars 2011, le public du TNM a ressenti un choc en découvrant le talent de traducteur shakespearien de Jean Marc Dalpé, avec un Hamlet direct, incisif, qui n’hésitait pas à utiliser des éléments de la langue familière québécoise pour traduire le niveau de langue (très) populaire que Shakespeare avait donné aux personnages des fossoyeurs. En 2015, le TNM a renoué avec son approche à la fois sophistiquée et abrupte avec le Richard III mis en scène par sa fidèle complice Brigitte Haentjens. Et le voici qu’il traduit Othello, deux ans après avoir adapté, encore pour Brigitte Haentjens, les pièces romaines de Shakespeare sous le titre de ROME.

Ceux et celles qui s’intéressent au théâtre de création connaissent bien le nom de Jean Marc Dalpé. Né à Ottawa, il a donné à la dramaturgie franco-ontarienne son premier chef-d’œuvre : Le chien, créé au Théâtre du Nouvel-Ontario à Sudbury en 1987. Réputé pour sa langue imagée, nerveuse et rythmée, il dépeint avec une affectueuse férocité les marginaux englués dans la petite violence quotidienne avec des pièces comme Lucky Lady (1994) et Trick or Treat (1997). Par ailleurs, sa pièce Août, un repas à la campagne (2006) montre à quel point son écriture est hantée par le fantôme de Tchekhov.

« Tout le monde pense que mon premier Shakespeare, c’est Hamlet, dit Dalpé qui a aussi traduit Brecht et Joyce, mais ce n’est pas vraiment vrai. En 1989, quand Robert Lepage a mis en scène son Roméo et Juliette bilingue en Saskatchewan – qui sera repris à Stratford l’année suivante –, il m’avait demandé de traduire les passages en français. J’avais pris un plaisir fou à inventer une sorte d’ancien français rock‘n’roll pour ne pas provoquer trop de décalage avec l’anglais shakespearien. J’ai relu Villon, Rabelais, je suis même remonté au Roman de Renart, pour imaginer une langue qui sonnait vieux et, surtout, que les acteurs et les actrices auraient beaucoup de plaisir à jouer.

Lorsque Marc Béland, vingt ans plus tard, lui a demandé de traduire Hamlet – « Je pensais qu’il me faisait une joke ! » –, son approche avait évolué : « Comme auteur, je travaille pour mon public, tout comme Shakespeare travaillait pour le sien – mais bien mieux que moi ! Je suis donc parti de là. À cause de leur tradition classique, les Français, lorsqu’ils traduisent Shakespeare, unifient le niveau de la langue. Or, Shakespeare passait d’un niveau de langue à un autre, dépendamment des personnages, de la situation et, surtout, de ce qu’il voulait provoquer dans le théâtre. Moi je suis d’abord un auteur de théâtre, bien plus qu’un traducteur : quand je traduis Shakespeare, j’essaie de saisir, au-delà du texte, ce qui se passait entre la scène et la salle. C’est ce qui me guide. »

Fondamentalement, Jean Marc Dalpé conçoit la traduction comme un art d’interprétation. Ce qui signifie, il s’en expliquait en 2022 dans un entretien pour le site Bibliothèque des Amériques, que le public : « accepte que ce texte puisse s’incarner de plusieurs façons dans une autre langue qui, elle, est le produit (voire l’essence) d’une culture unique liée à son époque. (…) La justesse de l’interprète va dépendre de sa capacité à saisir les nuances de l’original, mais surtout à imaginer ce que l’auteur (…) voulait susciter comme réaction chez son public. Aucune interprétation ne peut reproduire exactement l’expérience de l’original. Il y a toujours un écart ou "trahison". »

Et Othello ? « C’est une pièce efficace, peut-être sa plus efficace. Comme les Britanniques – et comme Shakespeare lui-même en son temps –, je coupe dans le texte. Mais là, j’ai peu coupé. Les dialogues avec le clown, bien sûr, mais ça tout le monde le fait. Mais la grande scène où Iago instille ses insinuations à Othello, c’est une scène parfaite ; je n’ai coupé qu’un adjectif, rien de plus. »

Propos recueillis et mis en forme par Paul Lefebvre, avril 2024

Équipe de création



Assistance à la mise en scène et régie
Pascale D'Haese

Décor
Amélie Trépanier

Costumes
Jacinthe Perrault

Éclairages
Jean-François Labbé

Musique et environnement sonore
Alain Lucien

Accessoires
Pierrick Fréchette


Maquillages
Élène Pearson

Réalisation des coiffures
Josée Brisson

Chorégraphies - Conseillers artistiques circassiens
Arthur Morel Van Hyfte
Brin Schoellkopf

Chorégraphies combat
Nicolas Couture

Conseiller en combat
Sébastien Rouleau

Équipe de création


Assistance à la mise en scène et régie
Pascale D'Haese

Décor
Amélie Trépanier

Costumes
Jacinthe Perrault

Éclairages
Jean-François Labbé

Musique et environnement sonore
Alain Lucien

Accessoires
Pierrick Fréchette

Maquillages
Élène Pearson

Réalisation des coiffures
Josée Brisson

Chorégraphies - Conseillers artistiques circassiens
Arthur Morel Van Hyfte
Brin Schoellkopf

Chorégraphies combat
Nicolas Couture

Conseiller en combat
Sébastien Rouleau

Alain Lucien
© Alain Lucien

Musique du spectacle


par Alain Lucien

Le concepteur de la musique du spectacle, Alain Lucien, vous offre la possibilité d'écouter gratuitement la musique du spectacle sur la page de Sonobox (son nom d'artiste) sur SounCloud!

Collaborations à la production



Gréage

Jean-Sébastien Fortin
Martin Williams

Décor

Construction
Astuce décor

Couturière décor
Judith Fortin

Petites mains
Geneviève Bournival
Églantine Mailly
Jeanne Murdock

Costumes

Assistante aux costumes
Marjolaine Fortin

Accessoires

Assistant accessoires et petites mains
Geoffrey Boudreault


Remerciements

Michel Bordeleau
Isabelle Pignol
Nicolas Boulerice
Jean-Sébastien Dufour
Café La Maison Smith (Limoilou)
Échafauds Plus

Collaborations aux communications

Agence de communication graphique+
Compagnie et cie

Service de presse
Martine Laforce,
Roy & Turner communications

Photographe affiches
Jean-François Gratton,
shoot studio

Photographe de scène
Yves Renaud

Agence web
ctrlweb

Billetterie infonuagique
Outbox technologies


Équipe de scène

Chef machiniste
Marc Barsalou

Chef accessoiriste
Pat Carroll

Chefs éclairagistes
Geoffrey Frood

Chefs sonorisateur
Philippe Robert

Cheffe habilleuse
Pascale Bassani

Collaborations à la production


Gréage

Jean-Sébastien Fortin
Martin Williams

Décor

Construction
Astuce décor

Couturière décor
Judith Fortin

Petites mains
Geneviève Bournival
Églantine Mailly
Jeanne Murdock

COSTUMES

Assistante aux costumes
Marjolaine Fortin

Accessoires

Assistant accessoires et petites mains
Geoffrey Boudreault

Remerciements

Michel Bordeleau
Isabelle Pignol
Nicolas Boulerice
Jean-Sébastien Dufour
Café La Maison Smith (Limoilou)
Échafauds Plus

Collaborations aux communications

Agence de communication graphique+
Compagnie et cie

Service de presse
Martine Laforce,
Roy & Turner communications

Photographe affiches
Jean-François Gratton,
shoot studio

Photographe de scène
Yves Renaud

Agence web
ctrlweb

Billetterie infonuagique
Outbox technologies

Équipe de scène

Chef machiniste
Marc Barsalou

Chef accessoiriste
Pat Carroll

Chefs éclairagistes
Geoffrey Frood

Chefs sonorisateur
Philippe Robert

Cheffe habilleuse
Pascale Bassani

Merci à nos partenaires !


Grand partenaire de saison


HYDRO-QUÉBEC

Partenaire annuel


POWER CORPORATION DU CANADA

Partenaires de production


BMO GROUPE FINANCIER
CAISSE DESJARDINS DE LA CULTURE
SUN LIFE

Transporteur officiel


AIR CANADA

Grands collaborateurs


ASTRAL
LA PRESSE
RADIO-CANADA

TÉLÉ-QUÉBEC

Partenaires de services


CINÉMA BEAUBIEN, DU PARC ET DU MUSÉE
COMPLEXE DESJARDINS
LIBRAIRIE RENAUD-BRAY

UQAM

Partenaires gouvernementaux


CONSEIL DES ARTS ET DES LETTRES DU QUÉBEC 
CONSEIL DES ARTS DU CANADA 
CONSEIL DES ARTS DE MONTRÉAL 
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DES COMMUNICATIONS DU QUÉBEC 
PATRIMOINE CANADIEN 
VILLE DE MONTRÉAL

Classique(s)


Appréciation du public

Voici les résultats de notre sondage éclair d'appréciation mené auprès des spectatrices et spectateurs de notre dernière production, Classique(s), de Fanny Britt et Mani Soleymanlou.